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Gel de la vigne : comment s’en prémunir

Avec l’arrivée du printemps, les craintes de gel de la vigne ressurgissent dans les esprits.

Deux bonnes pratiques pour lutter contre le gel de la vigne

Cette année encore, l’avance végétative de la vigne fait craindre des pertes de récolte liées aux gelées de printemps. Petit rappel des bonnes pratiques et techniques à mettre en place pour passer au travers du gel de la vigne.

Une analyse topographique et un bon drainage

Tout d'abord, il est primordial de bien analyser sa topographie ainsi que l’environnement de sa parcelle. L’étude du bassin versant et des courant des masses d’air permet d'identifier les zones gélives, afin de positionner au mieux ses moyens de lutte voire de les mutualiser avec ses voisins.

Si vous êtes situé dans des zones gélives, différentes pratiques culturales permettent de limiter le risque. Un bon drainage et un contournement de la dérive catabatique sont notamment de mise.

Cesser le travail du sol et avoir un couvert ras pour prévenir le gel de la vigne

De même, il est recommandé de cesser tout travail du sol et/ou d’avoir un couvert tondu à ras avant tout épisode gélif. Il est aussi possible de recourir à la taille tardive, effectuée en avril. Cette technique donne de bons résultats même si elle est à réserver aux parcelles les plus gélives et les plus fertiles. De même, éloigner les bourgeons du sol permet de les préserver du froid.

Malheureusement, ces pratiques culturales ne permettent pas à elles seules de se protéger à 100 % du gel de printemps. Il est recommandé de leur adjoindre des équipements de protection. Aspersion, nébulisation, chaufferettes, tours, bougies, fils chauffants, canons à air, couverture des vignes, lampes infrarouge, UV, ou encore gaines chauffantes sont autant de moyens pouvant protéger la vigne. Mais tous n’ont pas la même efficacité selon le type de gel.

Choisir son équipement selon le type principal de gel de la vigne

Ce dernier peut en effet être de deux sortes. Le plus courant est le gel radiatif, qui est dû à la perte de chaleur du sol durant la nuit (par rayonnement thermique). Il intervient généralement lorsque le ciel est dégagé, et qu’il n’y a pas de vent. Dans ce cas de figure, la température de l’air est plus élevée en altitude qu’au niveau du sol. Le second, le gel advectif est provoqué par le passage d’une grande masse d’air froid, souvent avec du vent. La température est alors la même au sol qu’en altitude. 

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