Les échanges agroalimentaires sont chiffrés pour l’année 2019 entière
En 2019, échanges négatifs avec l’UE, très positifs avec les Pays-tiers
En 2019, pour la première année, le solde commercial de l’agroalimentaire français avec les autres pays de l’UE a été négatif. Ce fait est souligné dans la note Agreste Conjoncture qui vient de paraître. Ce solde est négatif de 83 Millions d’euros (Meur), contre un solde positif de 294 Meur pour 2018, selon les statistiques officielles. Les principaux flux en cause sont les importations de produits transformés européens, notamment des viandes et produits à base de viande, des fromages (fromages frais, cheddar) et des produits issus de la seconde transformation des céréales. La croissance des expéditions vers l’UE, qui ne compense pas la croissance des importations, concerne au trois-quarts des produits bruts. L’augmentation du prix des pommes de terre est intervenue. Considérés isolément, les produits transformés échangés dans l’UE ont vu leur solde négatif s’accentuer, passant de – 2 931 Meur en 2018 à – 3 305 Meur en 2019. Les échanges avec les pays tiers ont au contraire évolué favorablement. Le solde global agroalimentaire est de 7 950 Meur en 2019 (contre 6 495 Meur en 2018). Le solde des produits transformés est de 9 922 Meur en 2019 (contre 8 853 Meur en 2018). On remarque la croissance des exportations de céréales, de vins et spiritueux (notamment vers les Etats-Unis et le Japon), de viande porcine (vers la Chine) et de produits laitiers (les poudres de lait ont profité de la demande mondiale dynamique).