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Travail du sol en vigne : les 8 conseils clés

Avec les restrictions d’herbicides, le recours au travail du sol se déploie dans les vignes françaises. Vous avez sauté le pas ou vous cherchez à le faire ? Voici 8 conseils qui vous aideront.

Travail du sol en vigne
Le désherbage mécanique viendra certainement en complément des solutions chimiques dans les années à venir.
© X.DELBECQUE

 

1. Pourquoi travailler le sol en vigne ?

Le travail du sol en vigne consiste à remuer la terre et arracher les mauvaises herbes à l’aide de différents matériels, afin qu’elles ne concurrencent pas trop la vigne en eau et minéraux. Outre le désherbage, il permet l’enfouissement des engrais et le décompactage des sols en surface.

On le pratique majoritairement durant la période végétative de la vigne, du printemps à l’été, même si certains gardent les sols travaillés toute l’année. Avec l’essor du courant agroécologique, de plus en plus de viticulteurs cherchent à limiter cette activité voire à la supprimer.
 

 

2. Combien coûte le travail du sol ?

Le référentiel économique de 2018 de la chambre d’agriculture de la Gironde avance le chiffre de 762 euros/ha/an pour le coût d’un désherbage mécanique complet en vigne large (cavaillon et interrang) ; et 1660 euros/ha/an pour un vignoble de haute densité (vignes étroites). Une étude de l’Inrae mentionne toutefois qu’il y a des écarts selon les régions de production.

L’institut estime le surcoût du travail du sol intégral par rapport à un itinéraire classique à 210 euros/ha/an en moyenne sur les larges, et 408 en étroites. Cela ne compte pas, en outre, la réorganisation du travail qu’il implique sur les exploitations.

 


3. Quel est le bon moment pour le travail du sol en vigne ?

Selon certains conseillers, il est bon de ne pas laisser se « refermer » les terrains, c’est-à-dire d’attendre que l’herbe ait complètement repris ses droits. Pour cela, les viticulteurs effectuent souvent un premier passage d’outil de travail du sol en sortie d’hiver, (février-mars). Puis ils les travaillent autant que nécessaire.

Selon la pousse des adventices, qui diffère généralement selon les régions et la climatologie de années, il peut être nécessaire de réaliser entre trois et six passages par an.

Il est également possible d’intervenir à l’automne, en post-vendange (octobre-novembre), pour butter le cavaillon. Le calendrier de travail du sol de la vigne varie aussi selon l’itinéraire technique du vigneron.

L’opération doit intervenir lorsque le terrain est ressuyé. S’il est trop sec, les outils auront du mal à rentrer  dans la terre. Le travail risque également de générer beaucoup de poussière. S'il est trop humide, il y a un risque important de tassement, mais aussi de formation de grosses mottes sur les terrains argileux.
 

 

4. Quels sont les points de vigilance ?

Le travail du sol est une opération simple en apparence, mais qui devient technique quand on veut bien la faire. Voici quelques clés pour l’optimiser.

  • Gérer les déplacements de terre : lors de tout travail du sol, il est important de veiller à garder une couche meuble sur laquelle on peut intervenir. Les conseillers suggèrent d’alterner les déplacements entre l’extérieur et l’intérieur du cavaillon, pour maximiser l’effet du désherbage. Le travail des lames interceps par exemple sera d’autant plus efficace s’il y a une butte de terre à casser.

 

  • Alterner les outils : les différentes espèces adventices ne réagissent pas de la même manière selon l'outil. Afin de ne pas provoquer de sélection de flore, l’idéal est de varier les outils utilisés pour désherber. C’est également leur alternance qui permet de gérer les déplacements de terre (par exemple la charrue cavaillonneuse et la décavaillonneuse)

 

  • Éviter la dissémination du court-noué : Si vous avez des parcelles fortement atteintes par le court-noué, il peut être prudent de raisonner les ordres de passages dans les parcelles. Cela afin de ne pas apporter de terre d’une parcelle contaminée par les nématodes vers une parcelle indemne. De la même manière, le travail profond favorise le déplacement de nématodes possiblement infectés.

 

 

 

5. Quel matériel utiliser pour le travail du sol ?

 

Les outils peuvent se monter tant sur tracteur enjambeur, que sur tracteur vigneron interligne, que sur chenillards, chenillettes ou même derrière un cheval. De même, ils peuvent être fixés à divers endroits : entre roues, en frontal, à l’arrière, ou encore de manière latérale. Ces équipements peuvent être achetés neufs ou d’occasion.

La gamme de matériels viticoles de travail du sol est très large et ne cesse de s’étendre suite à la réduction des herbicides. Elle comprend des outils interrangs travaillant entre les rangs de vigne, et des interceps, destinés à la ligne des souches.

Interrang

Les outils de travail interrang répondent à différents besoins qui dépendent des objectifs.

  • Cadre vigneron : le cadre vigneron est l’outil le plus classique. On peut y monter des dents lourdes et rigides qui permettent de rentrer en profondeur dans le sol, ou bien des dents plus légères (griffes, queues de cochon…) qui œuvrent en surface et dont les vibrations déstructurent le terrain. On parle alors de vibroculteur ou de cultivateur canadien.
    Les dents, qu’elles soient lourdes ou légères, peuvent être équipées de socs simples ou en patte d’oie, c’est-à-dire avec des ailettes. Cette configuration permet d’attaquer davantage le système racinaire des adventices, mais pénètre moins facilement et présente plus de risque de bourrage d’herbe. La vitesse de travail optimale avec un cadre se situe entre 5 et 6 km/h.

 

  • Pulvérisateurs à disques : deux rangées de disques orientées en sens contraire lacèrent le sol et le couvert végétal. Ce type de matériel permet de travailler très vite (entre 6 et 8 km/h) et cela malgré la présence de beaucoup d’herbe. Certains les utilisent pour détruire les engrais verts tout en les enfouissant légèrement. Si le sol est sec ou compact, ce type de montage pénètre toutefois moins facilement qu’un cadre vigneron.

 

  • Outils rotatifs : on trouve dans cette catégorie les houes rotatives, qu’elles soient à axe horizontal (rotavator) ou vertical. Ces matériels sont animés par la prise de force et plus gourmands en énergie. De même, ils nécessitent de travailler à des vitesses plus basses, comprises entre 2 et 4 km/h. Le résultat est généralement très propre et plat.
    La terre est émiettée, ce qui est parfait pour préparer un lit de semences. Ces outils sont toutefois de moins en moins prisés pour des raisons agronomiques : en condition humide les outils horizontaux peuvent facilement créer une semelle de labour, et la fragmentation poussée des agrégats pénalise la vie du sol.
     

Astuces :

Pour les viticulteurs qui souhaiteraient adapter ou créer leur matériel, voici quelques exemples d'astuces :  

  • Raccourcir une herse rotative pour l'adapter en vigne : cliquez ici

  • Une bêche roulante qui aère le sol : cliquez ici 

Lire aussi : Comment l'agroécologie modifie le calendrier des travaux manuels dans les vignes

Interceps

Les interceps peuvent être mécaniques ou animés hydrauliquement. Ils travaillent le cavaillon avec ou sans déplacement de terre. Différentes familles d’interceps existent sur le marché : brosses, lames, disques émotteurs, étoiles bineuses, etc. Le choix du bon outil, ainsi qu’une bonne utilisation permettent d’éviter les accidents, tels que de potentielles blessures sur les pieds de vigne. 

L'Agile d'Alpego propose un recentrage automatique, qui permet de travailler au plus près du rang.
  • Décavaillonneuses : à l’aide d’un soc versoir, elles découpent une bande de terre et la retournent. Pour travailler, elles nécessitent la présence d’un cavaillon formant une petite butte afin de ne pas abîmer les racines des ceps. Bien que leur vitesse de travail soit limitée (entre 2 et 3,5 km/h), ce sont des outils très efficaces, puisqu’ils peuvent détruire les adventices même très développées.

 

  • Lames interceps : elles sont très adaptées à des travaux d’entretien superficiels d’été. Leur vitesse d’avancement est comprise entre 4 à 6 km/h, bien qu’il soit conseillé de rester sous les 5 km/h afin d’éviter des blessures des ceps et un mauvais nettoyage de la zone de retour derrière le pied. Les lames bineuses soulèvent une bande de terre et la fragmentent lorsqu'elles sont équipées d'ailettes de fragmentation.

 

  • Interceps rotatifs : ils existent sous différentes formes, et sont ainsi adaptés à plusieurs types de travaux. Ils agissent en arrachant et sectionnant les adventices, et permettent d'avancer entre 2 et 3 km/h. À titre d’exemple, les houes rotatives sont intéressantes sur des terrains meubles et frais. En travaillant des deux côtés de chaque pied de vigne, elles désherbent par sectionnement, arrachage et dispersion. Le déplacement de terre est en revanche à surveiller.

 

  • Brosses métalliques : en réalisant un travail situé entre le désherbage et la tonte, elles permettent une maîtrise des adventices tout en assurant un brossage du ceps. C’est idéal pour enlever les herbes situées sur la collerette au pied des ceps, et cela permet de garder une surface plane. Un fort avantage de cet outil est également le fait qu’il limite l’érosion du sol.

 

  • Disques émotteurs ou crénelés : les disques émotteurs travaillent en découpant une bande de terre et en la brassant sans rien projeter dans le rang. Ils peuvent évoluer jusqu’à 8km/h mais plus difficilement sur un couvert végétal important ou un terrain mal ressuyé. Les disques crénelés, comme l’Ecocep, projettent la terre sous le cavaillon. 
Le Petalmatic+ de Boisselet intervient aussi bien en décavaillonnage en sortie d'hiver qu'en désherbage mécanique plus léger, plus tard dans la saison. © Boisselet
  • Fraises interceps ou herses rotatives : en effectuant un émiettement fin de la terre et des adventices, les fraises aèrent la terre et facilitent en cela la pénétration des outils suivants. Cependant, elles ont tendance à favoriser le développement des adventices à fort pouvoir de reproduction végétative, en particulier les plantes à rhizomes comme le chiendent.
Travaillant 25 à 30 cm selon les marques, les fraises réalisent une terre fine et détruisent les herbes les plus hautes.
  • Doigts bineurs ou étoiles de binage : il s’agit de roues étoilées composées d’un rotor muni de doigts en plastique qui pressent la terre et assurent ainsi le désherbage. Plus la vitesse de passage est élevée et plus le rotor tourne vite, ce qui améliore l’efficacité du processus. Ainsi, l’outil est idéal pour un entretien régulier et rapide, mais il nécessite que le terrain soit souple et relativement propre.

Pour bien choisir son intercep, la clé est d’adapter ses outils aux problématiques de la parcelle. Par exemple, il est conseillé d’éviter les outils rotatifs sur les sols caillouteux. À noter qu’en présence de cailloux de trop grosse taille, aucun intercep n’est véritablement adapté. Sur les sols sableux, mieux vaut privilégier des outils à faible déplacement de terre, tels que les petites décavaillonneuses. Enfin, sur les sols argileux ou argilo-calcaires, les experts recommandent d’opter pour des outils provoquant un émottement grossier, tels que les lames ou les décavaillonneuses.

De plus, si vous hésitez entre un tâteur mécanique ou hydraulique, sachez que l’hydraulique permet une réactivité plus importante sur les terrains les plus difficiles ou les plus sales, et une meilleure flexibilité par rapport à la météo. En revanche, les systèmes mécaniques sont mieux adaptés à des vignobles bien implantés. Ils sont très robustes et simples au niveau des réglages.

Afin de fixer les différentes catégories d’outils, on a recours à un porte-outil intercep. Il contient le dispositif d’effacement sur pivot ou sur un parallélogramme déformable. Dans le cas du parallélogramme déformable, le mouvement relatif de l’outil par rapport à la vigne est perpendiculaire au sens d’avancement, ce qui n’est pas le cas du pivot. L’effacement peut être totalement mécanique ou assisté avec un vérin hydraulique ou pneumatique.

Avant d’opter pour une paire d’interceps et de réaliser son achat, il est important de les tester.

Astuces :

Pour ceux qui souhaitent adapter voire fabriquer leur propre matériel, voici une liste d’astuces que vous pouvez réaliser chez vous :

  • « J’ai bricolé une paire de bineuses interceps mécaniques pour mes vignes » : cliquez ici

  • « J’ai transformé une machine à vendanger en automoteur pour le travail du sol intercep » : cliquez ici

  • Le Krab, un outil viticole et pendulaire : cliquez ici

  • Un intercep deux rangs : cliquez ici

  • Un châssis entre-roue pour outil interceps : cliquez ici

  • Une vendangeuse devient châssis enjambeur : cliquez ici 

 

 

6. Comment bien régler ses outils ?

 

1. Régler la profondeur

Lorsque l’on souhaite uniquement désherber, un réglage superficiel suffit. Il est inutile de chercher trop de profondeur, car cela représente davantage de résistance contre l’outil dans le sol, et donc d’usure et de consommation de carburant. Pour un bon réglage, il s’agit de trouver un compromis entre vitesse et réactivité des outils pour éviter les souches.
 

2. Bien centrer les outils

Le centrage procure un bon positionnement par rapport à la ligne des souches. Il ne faut pas chercher un croisement excessif du travail des outils sur cette ligne, car sinon le débattement du système d’effacement pourrait être trop important et demander davantage de temps que dans le cas d’un croisement minimum. Cela irait à l’encontre de la vitesse de travail et vers un risque de blessure sur les souches. À noter que certains porte-outils sont dotés d’un dispositif d’auto-centrage.

En vignes étroites, vous aurez certainement recours à un tracteur enjambeur. Sur ce dernier, il est très important de procéder à un bon réglage de la perche, afin d’éviter un mauvais fonctionnement ou une perte de productivité. Cela suppose de régler les points suivants : horizontalité, position du guide-perche, contrôle de profondeur, dévers et écartement des outils. Pour connaître la marche à suivre, voici une vidéo ici.

 

7. Comment bien travailler son sol en vigne en pente ?

Dans ce cas de figure, il est compliqué de trouver du matériel adapté. Il est alors possible d’utiliser des treuils, qui permettent de travailler en remontant.

Plusieurs types de treuils existent : les treuils portés, les treuils sur chenillettes ou encore les treuils forestiers. Pour faire son choix, rien de plus simple. Lorsque l’espace est limité en bout de rang, mieux vaut opter pour des treuils portatifs, disposant d’un câble plus long et plus fin que les treuils standards. Il faut compter 4 000 € pour ce type d’engin.
Lorsque la surface en bout de rang est plus importante, il est possible de choisir des treuils sur chenillettes, qui bénéficient d’un entraînement hydraulique et valent environ 6 000 €. Enfin, lorsqu’il est possible d’accéder à la parcelle en tracteur, les treuils forestiers sont les plus adaptés. En viticulture, il est possible de se contenter des plus petits modèles de la gamme, qui coûtent entre 3 000 € et 10 000 €.

Les treuils forestiers peuvent être pilotés à distance, lorsqu'ils sont équipés d'une radiocommande, permettant à un opérateur de travailler seul.


Pour le cavaillon, les experts conseillent un travail superficiel avec des brosses pour éviter les fuites de terre. Dans certaines conditions, il vaut mieux s’orienter vers de l’enherbement couplé à de la tonte sous le cavaillon, et des engrais verts dans l’interrang. En dévers, il est conseillé de recourir à un travail à cheval sur le rang, ou à des outils ayant une correction latérale.

Quelques références de matériel adapté aux pentes :

  • Certains robots viticoles munis de chaînes permettent également de réaliser le travail du sol dans une parcelle en pente : ici

  • Intercep adapté aux pentes : ici

 

8. Impacts négatifs et inconvénients du travail du sol en vigne

Si le travail du sol est une alternative au désherbage chimique, il n’est pas pour autant une solution miracle.

  • Santé des sols : le travail du sol, en détruisant les agrégats, perturbe la vie des sols. Il favorise par exemple le développement des bactéries et décime les champignons. Pour ces derniers, c’est même la pratique la plus néfaste, avant même l’utilisation des herbicides. Dans la cartographie des sols viticoles français, il a été observé que, du fait notamment de cette pratique de travail et des sols nus, les sols viticoles sont les moins riches en microorganismes.

 

  • Pollution : côté environnement, le passage au mécanique limite la pollution des sols et de l’eau. Néanmoins, il engendre un doublement des émissions carbonées qui contribuent à l’effet de serre et au changement climatique.

 

  • Travail :  à travers le programme Viglyfree, qui étudie chaque année les alternatives au désherbage mécanique, il avait été évalué en 2022 que cette pratique était chronophage et énergivore.

 

  • Lutte contre le gel de printemps : en règle générale, un terrain fraichement retourné favorise l’évaporation de l’eau contenue en profondeur, ce qui accentue l’humidité et donc le risque de gel. De plus, s'il est tassé, il capte moins efficacement la chaleur des rayonnements solaires. Ainsi, un travail du sol récent augmente les risques de gel pour les jeunes bourgeons de la vigne. De ce fait, il est important de regarder les prévisions météo avant de procéder à un travail du sol : si des risques de gel sont annoncés dans la semaine, il est conseillé d’attendre avant d’intervenir.
Le travail du sol est à adapter aux risques de gel dans la parcelle.

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