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[Astuce] Un châssis entre-roue pour outil interceps

Yohan Eynard, vigneron à Faurilles en Dordogne, a fabriqué son porte-outil entre-roue pour y monter une décavaillonneuse. Voici comment il a procédé.

 

1 Yohan Eynard a récupéré une ancienne décavaillonneuse Egretier (soc, parallélogramme et tâteur), qu’il a démontée et nettoyée. Il a par la même occasion changé les ressorts en mauvais état.

2 Le vigneron a ensuite réalisé une ceinture autour du tracteur, boulonnée sur des trous déjà présents sur le cadre de l’engin, de chaque côté de la cloche d’embrayage. Il a utilisé pour cela des fers plats épais (12 mm) qu’il a soudés et renforcés avec des cornières. Sur cette ceinture, il a fixé une platine horizontale en tôle épaisse de 30 x 60 cm, qui fait un plateau à la même hauteur que le marchepied.

3 Sur la platine, Yohan Eynard a soudé deux barres pleines verticales de 45 mm de diamètre. À l’extrémité haute, il les a percées et reliées par une barre de fer de grosse section. Puis il a réalisé deux fourreaux d’une cinquantaine de centimètres à l’aide de tubes épais (diamètre extérieur 70) soudés dans des profils en U de section 80 x 45 mm. Ces deux fourreaux sont reliés par deux plaques de tôle épaisses soudées de part et d’autre et doivent coulisser sur les barres. Le vigneron a ensuite positionné un vérin simple effet entre la platine et la plaque qui relie les fourreaux. " Cette opération est très délicate, il faut que les soudures soient parfaites et le poids bien équilibré, sous peine de voir l’outil se bloquer en chemin au lieu de descendre de son propre poids ", avertit Yohan Eynard.

4 Pour finir, le vigneron a soudé un mât horizontal sur la plaque basse qui relie les fourreaux. Puis il y a installé deux brides : une où il a fixé une roue de terrage, l’autre où il a fixé la décavaillonneuse. « Mais à l’usage je me rends compte que la roue de terrage n’est pas nécessaire », relève-t-il.

Prix 300 euros

Temps dix jours

Difficulté moyenne à difficile

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