Œufs : La baisse des besoins en poulettes, une opportunité pour la transition
L’allongement des lots de poules pondeuses limite la demande en poulettes, ce qui crée une opportunité pour le passage vers l’alternatif, les autres modes d’élevages nécessitant plus de poules que la cage pour maintenir la production.
L’allongement des lots de poules pondeuses limite la demande en poulettes, ce qui crée une opportunité pour le passage vers l’alternatif, les autres modes d’élevages nécessitant plus de poules que la cage pour maintenir la production.

Les mises en place de poulettes reculent, en 2024 elles étaient inférieures de 1 % à celles de 2023. « Cette baisse est liée avant tout à l’allongement des lots, sauf en Label Rouge dont l’âge des poules est précisé dans le cahier des charges » explique Simon Fourdin, directeur économique de l’Itavi, lors d’un webinaire. « C’est d’autant plus le cas avec l’ovosexage, car les poulettes sont plus onéreuses », précise-t-il. Selon l’Itavi, la demande en poulettes sera durable, de l’ordre de 4 % en 2025 comparé à 2020. « C’est donc une opportunité pour remplir les nouveaux bâtiments qui seront construits dans le cadre de la transition », précise le directeur économique.
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Prix de l’œuf calibré au 20 mai 2025
Sur le marché de l’œuf calibré, ce mardi, la tendance restait assez hétérogène. Certains opérateurs constatent de la concurrence européenne sur les œufs calibrés de code 3 à destination des grossistes et effectuent des concessions tarifaires afin de garder les parts de marchés. D’autres au contraire se disent à jour, d’autant plus lorsqu’ils ont un portefeuille de clients plus large. Unanimement, tous les opérateurs évoquent un manque d’œufs de petit calibre face à des besoins bien présents. En tout-venant, la tension reste forte avec une offre qui ne permet pas de répondre complétement à la demande.