Qui fait grimper la production mondiale de viande bovine ?
La production mondiale de viande bovine progressera lentement cette année, calcule l'USDA, la dynamique en Australie et au Brésil comblant les reculs des États-Unis, de l’union européenne et du Canada.
La production mondiale de viande bovine progressera lentement cette année, calcule l'USDA, la dynamique en Australie et au Brésil comblant les reculs des États-Unis, de l’union européenne et du Canada.
La production mondiale de viande bovine devrait progresser de 0,2 % entre 2023 et 2024, pour atteindre 59,49 millions de tonnes, soit 0,4 % de plus qu’en 2022, selon les dernières estimations l’USDA. C’est en Argentine et au Canada qu’on recense les plus fortes baisses, suivis des États-Unis. Nouvelle-Zélande et Union européenne se replieraient légèrement, tandis que Brésil, Chine et surtout Australie sont attendus très dynamiques.
En Australie, un cheptel record
Le cheptel bovin australien dépasse son précédent record, datant de 2014, en s’établissant à 28,7 millions de têtes. De quoi doper la production du pays, d’autant plus que les relations diplomatiques se réchauffant entre Pékin et Canberra, la Chine a suspendu son embargo sur certains abattoirs australiens. Les abattoirs australiens annoncent une activité élargie afin d’abattre davantage d’animaux, la hausse du nombre de tête compensant la baisse des poids carcasse, relaie l’USDA.
Des exportations en hausse
Les échanges mondiaux devraient progresser de 1,3 % entre 2023 et 2024, continue l’USDA. Les exportations australiennes et brésiliennes, dynamiques, devraient profiter d’une bonne demande américaine, car la production y est attendue en net repli. Si le Brésil a des opportunités limitées par des quotas, ce n’est pas le cas de l’Australie dont les envois sont illimités et sans droits de douanes du fait de l’accord de libre échange entre les deux pays.
La Chine reste, de loin, le premier importateur mondial de viande bovine mais les achats plafonnent.