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Porc Armor associe commerce et qualité

Renforcement du pôle qualité, mise en place d’une équipe animation groupement, installation et transmission, tels sont les axes stratégiques de la coopérative bretonne.

André Bloc'h, directeur général, et Philippe Lecornue, président, de Porc Armor
© Porc Armor

En marge de son assemblée générale, la direction de la coopérative Porc Armor a fait le point sur l’année écoulée et les axes stratégiques poursuivis. Après une année 2018 « mauvaise » avec un porc en moyenne à 1,196 euro, la conjoncture s’améliore pour ce début 2019. La coopérative a toutefois maintenu ses volumes avec 1,884 million de porcs commercialisés contre 1,886 l’an passé. Parmi les axes stratégiques prioritaires, la montée en gamme en est un important. L'ouverture des élevages au public et le bien-être animal sont deux sujets pris en main pour la coopérative. « Ces deux préoccupations montent. Et afin d’accompagner au mieux nos adhérents, nous avons fait le choix de renforcer le service qualité », explique André Bloc’h, directeur général de Porc Armor.

Aujourd’hui, 56 % des 576 adhérents à la coopérative sont dans une démarche qualité, contre 44 % en standard. En bio, il y a aussi des conversions en cours, environ quatre ou cinq éleveurs, essentiellement des installations de jeunes. « Le potentiel est d’environ 200 porcs par semaine, pour Kerméné », précise le directeur général. Une dizaine de producteurs de la coopérative se sont engagés aussi dans la démarche du « collectif niveau 2 » lancé en début d’année par les centres E.Leclerc dans l’idée de proposer une rémunération indexée sur le coût alimentaire. « Au sein de la coopérative, nous sommes aussi très attachés à la fixation des prix. Les producteurs qui ont fait le choix de rester en standard reçoivent 70 centimes d’euro sur tous leurs porcs. Ce sont l’ensemble des adhérents qui participent à ce montant », détaille André Bloc’h. 10 % de la production de porcs de la coopérative passe par le marché au cadran.

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