Le groupe Tipiak a réalisé 211 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021, en hausse de +6 % par rapport à l’année précédente (199,1 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020).
Si les ventes du secteur sec (37 % du chiffre d’affaires global) affichent une baisse de -4 % après le pic de 2020, le secteur froid (63 % du chiffre d’affaires global) est en croissance de +13 % après sa baisse de 2020.
« L’ensemble des activités peut avoir des variations mais il y a un effet de compensation global qui donne de la résilience au groupe », se réjouit Hubert Grouès, PDG de Tipiak. Le groupe affiche un résultat net de 4 millions d’euros, après 3,2 millions d’euros en 2020.
Ses bonnes performances se poursuivent au premier semestre de 2022 avec une croissance des ventes de +13 % sur un an, portées par l’international. « Notre secteur froid est très performant en Amérique du Nord, avec des produits allant des produits apéritifs aux macarons », indique Jean-Joseph Schiehlé, directeur général délégué de Tipiak.
18 millions d'euros d'investissements
La société prévoit un plan d’investissement de 18 millions d’euros dans ses sites de production pour cette année, en passe d’être finalisé. « Entre les deux tiers et les trois quarts de cette somme seront consacrés au développement de notre secteur froid, afin de répondre à la demande en hausse à l’international », précise Jean-Joseph Schiehlé. En 2021, le groupe avait investi 12,5 millions d’euros dans ses usines.
Notre secteur froid performe en Amérique du Nord
La marque Tipiak représente 70 % du chiffre d’affaires de la société, un vrai motif de satisfaction. « A l’international également, la grande majorité de notre croissance passe par la marque Tipiak », assure Hubert Grouès. Celle-ci touche 60 millions de consommateurs par an, avec un taux de pénétration en France de deux foyers sur trois. Le groupe souhaite poursuivre à l’avenir la croissance de ses ventes en France et surtout à l’international et de continuer la diversification de son offre vers les produits apéritifs notamment.
Comme tout le secteur agroalimentaire, Tipiak subit les hausses des prix des matières premières et d’énergie. « Nous avons réussi à ne pas manquer de matières premières malgré le contexte inflationniste. Le prix de l’énergie est marginal dans nos coûts de production mais nous surveillons néanmoins son évolution », rassure Jean-Joseph Schiehlé.
