L’orge et le maïs résistent à la déprime du blé
À l’issue de la 24e semaine de la campagne les exportations de blé de l’UE vers les pays tiers portent sur 9 Mt, le retard sur l’an dernier, même date, atteignant maintenant 3 Mt. La France fait plutôt bonne figure dans cette débâcle, avec 2,9 Mt contre 2,1 il y a un an et des embarquements à 5 mois de campagne, de 2,75 Mt, en hausse de 33 % sur 2016. Satisfaction toute relative eu égard au disponible exportable. Lors du conseil céréales de FranceAgriMer, mercredi dernier, les perspectives d’export pays-tiers subissaient un nouveau coup de rabot de 400 000 t. Dans ces conditions, les prix stagnent à 152,50 €, rendu Rouen et les vendeurs sont absents. Sur l’intérieur, très faible courant en blé fourrager à destination des FAB à 135/136 €, départ Centre. Le récent rapport USDA avec une estimation record de production mondiale à 755,6 Mt n’a ni surpris, ni influer sur les marchés ; au point où l’on en est ! L’orge émerge toujours d’un marché céréalier déprimé, grâce à la bonne activité portuaire ; après 5 mois de campagne, 838 000 t ont été embarquées (+28 % sur un an) ; le cours s’établit à 146,50 € rendu Rouen. Le maïs à destination de l’amidonnerie, par train complet, est fermement tenu en raison du manque d’offre, à 150/151 €, départ E et L, alors que le camion, pour les FAB s’estime à 143 €, départ. L’effritement du colza se poursuit avec une prime tombée à – 8 €.