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Le secteur des aliments élaborés attend un sursaut de conscience dans la dernière ligne droite des négociations

Jérôme Foucault, président de l'Adepale, rappelle qu'"on ne peut envisager de souveraineté alimentaire sans une industrie de transformation forte et innovante, ancrée dans les territoires". © Adepale
Jérôme Foucault, président de l'Adepale, rappelle qu'"on ne peut envisager de souveraineté alimentaire sans une industrie de transformation forte et innovante, ancrée dans les territoires".
© Adepale

L’Association des entreprises de produits alimentaires élaborés (Adepale) appelle à stopper la tendance déflationniste des négociations commerciales, alors même que les matières premières sont entrées dans un cycle inflationniste. Elle constate que les demandes de revalorisation sont ignorées. Or, il reste à la plupart des entreprises une dernière quinzaine de négociations avec les enseignes de distribution. Dans le communiqué diffusé le lundi 15 février, elle exprime qu’il « est urgent de réviser le mode actuel des négociations avec la grande distribution, afin de favoriser la constitution de filières nationales, la transition agroécologique et l’adaptation au changement climatique ». « Viser le court terme n’a plus lieu d’être, renchérit Jérôme Foucault, président de l’Adepale. Il faut qu’on s’habitue à vivre un nouveau business model ». Et de rappeler les enjeux de l’industrie de transformation : la santé, la vie des territoires, la transition environnementale. « On ne peut envisager de souveraineté alimentaire sans une industrie de transformation forte et innovante, ancrée dans les territoires », rappelle-t-il. Dans son communiqué l’Adepale reprend l’injonction du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation le 12 février à respecter la loi Egalim. « Chacun doit tenir ses engagements. Il en va de l’avenir du secteur en France », avait dit Julien Denormandie.

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