La DGCCRF reconduit ses contrôles en 2020 de la traçabilité des viandes
Viandes : les anomalies d’étiquetage encore fréquentes
Des viandes étrangères « francisées », des noms de races impropres, des signes de qualité abusivement affichés, des origines régionales trompeuses… Plus de 30% d’anomalies d’étiquetage des viandes de boucherie ou de volaille ont été relevées par les enquêteurs de la DGCCRF sur 2 150 contrôles de traçabilité et d’étiquetage effectués en 2018. La situation a pu s’améliorer depuis, puisque les enquêteurs constatent que les invitations administratives à se mettre en conformité sont suivies d’effet. Une information de la DGCCRF du 6 août souligne que l’indication de l’origine est fréquemment omise à l’étal dès lors qu’elle est française. Ainsi, la mention d’origine se révèle fréquemment absente, notamment pour le veau. Des soucis d’organisation et de formation dans les grandes et moyennes surfaces y sont mentionnés : des procédures différemment appliquées selon les magasins d’une même enseigne, des responsables de rayon ne sachant analyser les données enregistrées, l’absence d’autocontrôle des procédures, le manque de vérification des mentions (de lot, d’agrément) et de la cohérence des lots, des erreurs de saisie. Au libre-service, c’est le potentiel de tendreté qui est mal indiqué. La DGCCRF déplore aussi la présence « d’affiches publicitaires promotionnelles approximatives, voire trompeuses ». Sur 1 926 établissements contrôlés, 164 ont été verbalisés, quelque 1 200 ont eu un avertissement ou une suite administrative.