Aller au contenu principal

Œufs : une demande tonique pour une offre limitée

La hausse des cours s’est poursuivie vendredi. Une fermeté liée en premier lieu à une offre qui demeurait limitée voire s’amoindrissait encore avec de nouveaux élevages touchés par des problèmes sanitaires. Or, dans le même temps, la demande (grossistes, détaillants, grande distribution) restait tonique voire prenait de l’amplitude avec des commandes anticipées en prévision du férié de la Toussaint, de la reprise des collectivités et du début de mois.

Poules de réforme : lent retour à la fluidité

Si les stocks demeurent importants dans les abattoirs français, ils régressent peu à peu. Une tendance à relier à un courant d’affaires qui a repris vers notre principal client africain (en vue des fêtes de fin d’année), associé une moindre activité d’abattage. Si ce réveil de l’export permet d’écouler plus de volumes, la valorisation reste très décevante. Les prix sont très bas du fait d’un pouvoir d’achat en berne et d’une forte concurrence entre fournisseurs. En France, le marché du frais progresse, grâce à une météo plus propice à la consommation. Peu d’évolutions pour les autres débouchés : quelques dégagements vers l’Afrique mais le maintien d’embargos faute de statut indemne de grippe aviaire, et des besoins modérés des industriels et de la restauration française. Or, en parallèle, le nombre de poules disponibles pour la réforme diminue, faute de lots suffisamment âgés mais aussi par la volonté des éleveurs de repousser un peu les abattages alors que les cours de l’œuf augmentent. Ainsi, si les prix des poules restent bloqués à zéro, la prise en charge des frais de transport par l’éleveur n’est plus d’actualité en Bretagne, tandis que dans les autres régions, seule une participation est demandée et non plus l’intégralité des coûts.

En reproduction, le marché du frais s’anime et commence à tirer les prix vers le haut. En amont, si la plupart des lots restent sans prix, de plus en plus partent à quelques centimes.

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 22 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio