L’offre d’œufs reste sous tension en Europe
L’évolution des prix des œufs français, au 9 mai 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 9 mai 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

Œuf de table : Sur le marché de l’œuf tout-venant pour le conditionnement, les opérateurs sont unanimes, l’offre française manque, quel que soit le code considéré. Les œufs bio sont notamment très peu offerts au regard des besoins du moment. On note toujours des ruptures, surtout sur les zones de villégiatures qui bénéficient des mouvements de population.
Sur le marché de l’œuf calibré, certains opérateurs notaient que l’activité était tout de même bien plus calme eût égard aux fériés, mais certains demeurent aux achats et expliquent que les œufs qui ne trouvent pas forcément de débouchés chez les grossistes des grandes métropoles sont faciles à écouler ailleurs. D’où une stabilisation des cours.
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Industrie : Toujours peu d’échanges cette semaine pour les œufs destinés à l’industrie, même si les commandes d’ovoproduits sont jugées toniques, avec moins de fermeture dans les usines agroalimentaires que la semaine dernière et la perspective de deux semaines complètes à venir. Les opérateurs rapportent des prix assez similaires à ceux de la moyenne de la semaine dernière, ce qui permet à la fourchette de se resserrer. Plusieurs industriels relèvent le raffermissement des prix européens dans le sillage de la grippe aviaire en Pologne. Parmi les 85 cas recensés en élevage au début de l’année, qui ont conduit à l’abattage de 7,74 millions de volailles, plus de la moitié sont des poules pondeuses.