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L’Adepale souhaite que les prix de détail reflètent la transition agro-écologique

L’Association des entreprises de produits alimentaires élaborés (Adepale) a exposé le 24 juin ses propositions d’aménagement de la loi Besson-Moreau. Son président Jérôme Foucault défend une « inflation relative » de l’alimentation.

© Adepale

La loi Besson-Moreau, en discussion au parlement, « ne fera pas sauter le verrou de la distribution », a regretté Jérôme Foucault, président de l’Adepale le 24 juin, en visio-conférence de cette association de 6 fédérations de métiers des produits d’épicerie et des produits frais élaborés, membre depuis peu de la CPME. Il a exprimé l’opinion des fédérations que cette loi constitue « une mauvaise réponse à un vrai problème », détaillant que les spécificités des PME de l’alimentaire n’étaient toujours pas prises en compte, ni les bénéfices territoriaux apportés par les TPE, PME et coopératives, ni la nécessité d’investir dans la valeur ajoutée et la transition agro-écologique. Aussi, a-t-il défendu le retour à des relations commerciales plus vertueuses et une « inflation relative » des prix de détail alimentaires, qui serait très minime en comparaison des autres dépenses des ménages. Pascal Bredeloux, président de la Fédération des entreprises du traiteur frais, a mentionné la « grande souffrance » du secteur des CHD (cafés, hôtels, restaurants) et demandé davantage d’attention des pouvoirs publics à l’égard des entreprises de l’Adepale concernées. En moyenne, a-t-il précisé, ces dernières réalisent 20% de leur chiffre d’affaires dans les CHD. L’Adepale communique sur ses 4 propositions d’aménagement de la loi Besson-Moreau visant à : permettre aux transformateurs de répercuter les hausses et baisses des coûts des matières premières agricoles dans le contrat les liant aux distributeurs ; assurer une juste concurrence avec les opérateurs internationaux ; prendre en compte les difficultés d’application des dispositions de la proposition de loi pour les produits alimentaires assemblant divers produits agricoles ; prendre en compte, dans la formation du prix, les investissements des entreprises et des exploitations agricoles dans la RSE et la transition agro-écologique, la pêche et l’aquaculture durables.

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