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Quel bilan sur le marché mondial de la volaille en 2022 ?

Le marché mondial de la volaille a connu de nombreuses évolutions en 2022. Deux principaux responsables : la guerre en Ukraine et la grippe aviaire.

© Réussir

 

En France, plusieurs régions, dont les dynamiques Pays de la Loire sont touchées par la grippe aviaire. L’offre est réduite en dinde, poulet, pintade, canard gras. La grippe aviaire touche aussi les volailles en label rouge et en bio.

D’autres pays producteurs touchés

Au Royaume-Uni, la grippe aviaire menace les repas du Réveillon. Outre Atlantique, les Etats-Unis subissent également l’épizootie.

Baisse de la consommation sur un an

Avec une offre réduite en France, la Bulgarie a augmenté ses envois de foie gras et les prix ont augmenté sur les marchés de producteurs à l’approche des fêtes de fin d’année. La consommation de volaille reste portée par celle de poulet. Toutefois, en RHD, ce dynamisme ne profite pas à l’origine France.

Une épidémie qui profite au Brésil

Cette offre réduite a plombé le commerce Français. En revanche, le Brésil a conquis davantage de marché à l’export cette année, les envois vers l’Union européenne, le continent africain et le Moyen-Orient ont décollé. Les exportations thaïlandaises et turques ont également progressé.

La guerre en Ukraine chamboule le marché

Plusieurs constats ont été observés sur la filière volaille en Ukraine. En Russie, le syndicat des producteurs avicoles russes a annoncé que les exportations de volailles devraient bondir en 2022 par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, la hausse des coûts de l’aliment s’est accentuée.

Le lapin, de nouveau un produit de niche

En lapin, la cotation nationale a nettement augmenté en semaine 11. La hausse des coûts de production et l’inflation ont menacé les ventes. Considéré comme un produit de niche par la filière, la viande de lapin peine toujours à se valoriser sur le marché national.

Des prévisions encourageantes

Cette année, la production mondiale de volaille augmente modérément tandis qu’elle décline dans l’Union européenne. La production mondiale est attendue à la hausse en 2023, même au sein de l’Union européenne. Par ailleurs, les perspectives de production sont encourageantes dans les dix prochaines années à venir, sauf dans l’Union européenne.

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