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Origine France : où en est Metro dans le développement de produits français pour les restaurateurs ?

Le distributeur en cash & carry Metro célèbre trois ans de Charte Origine France avec les filières signataires et quelques fournisseurs répondant aux nouvelles tendances dans la restauration commerciale.

Ce lundi 26 juin, dans l’entrepôt Metro de Paris-Bercy, les représentants de nombreuses fédérations agricoles et alimentaires (1) ont complimenté le distributeur en cash & carry Metro pour son initiative estampillée « J’aime cuisiner français » auprès de la restauration commerciale. Voilà trois ans que Metro France a lancé sa Charte Origine France avec 12 fédérations majeures de la filière agricole et alimentaire. Les représentants de filières sont venus féliciter le directeur général de Metro France, Pascal Peltier, pour le maintien des produits français dans les halles Metro en dépit de la conjoncture inflationniste. Par leurs discours dans la halle Metro Bercy, les représentants de filière ont reconnu que le lapin était 100% français à Metro, et non chinois; la volaille crue l'est presque. Les fruits et légumes frais le sont majoritairement ; les conserves et produits traiteurs y figuraient en bonne place. En matière de viande bovine de race à viande, la convention Egalim 2 est en cours de signature, a-t-on appris, et les filières régionales s’affairent auprès de leur halle, comme celle de Bourges.

Des exposants figuraient des tendances de consommation en restauration commerciale, l’accent étant mis sur la végétalisation de l’alimentation et l’origine régionale. Parmi ceux-ci :

  • Les salades Inspire lancées par Labeyrie en 2022 : précuites, pré-assaisonnées, en barquettes d’un ou deux litres. Elles sont promues dans les entrepôts Metro par des équipes régionales des commerciaux Labeyrie, qui forment les vendeurs Metro aux suggestions d'accompagnement avec du magret en salaison ou du saumon fumé ;
  • Les protéines végétales Happyvore, qui se construit une usine et promet de beaucoup faire déguster dans les halles Metro.
  • Le foie gras mi-cuit de La Basse-cour de Castelnau (Landes), vendu au rayon traiteur en frais ;
  • Les vinaigres et moutardes d’Orléans Martin Pouret ;
  • Les « coquillages » et « flûtes » de blé tendre Ici le local a du bon, qui n’ont pas droit à s’appeler pâtes car pas au blé dur. C’est avant tout un concept de filière très localisée pour une diffusion régionale, amené à se multiplier dans différentes régions. La première filière est ancrée près de Reims, où un agriculteur transforme des blés tendres achetés par l’entreprise autour de Reims. Ici le local a du bon à l’ambition d’une marque nationale, de produits très locaux et au prix de vente aux professionnels du niveau de la marque de pâtes De Cecco.  
  1. FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Fédération Nationale Bovine, Fédération Nationale Porcine, Confédération Française de l’Aviculture, Légumes de France, La Coopération Agricole, la FEEF, l’ANIA, l’UMIH, le GHR et la CGAD.

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