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Approvisionnement : la coopérative Arterris structure ses filières pour les industries agroalimentaires

La coopérative Arterris tisse des liens pour garantir l’approvisionnement en productions végétales et animales de l’arc méditerranéen.

Christian Reclus, DG d'Arterris, compte beaucoup sur les contrats tripartites pour soutenir la production agricole de l'arc méditerranéen.
© Arterris

Ce 9 février au matin, le président d’Arterris Jean-François Naudi, et le directeur général Christian Reclus ont présenté à la presse les initiatives du groupe coopératif sudiste pour alimenter les industries nationales de transformation et de viande, ainsi que les marchés régionaux.

Parmi les productions actuelles régionales :

  • En blé dur, Arterris est le premier collecteur national et le premier fournisseur de Panzani. 10% des coopérateurs producteurs sont en contrat tripartite avec l’industriel. Le volume contractualisé doit doubler l’an prochain. Le DG s’est félicité qu’à travers ce contrat, une prime de 12 euros/tonne aille au producteur et que 8 euros permettent à la coopérative d’organiser le circuit « sans effet sur le prix des pâtes ».
  • En riz de Camargue, Atrerris collecte 22% du riz Bio et un tiers du riz conventionnel. La coopérative entreprend avec son client Vivien Paille de régénérer la culture, le volume devant aider à financer la recherche d’alternatives à des traitements de culture interdits.
  • En légumes, la production dépasse 40 millions d’euros de chiffre d’affaires après dix ans de développement. La coopérative recherche des producteurs, notamment pour doubler la production d’asperges dans l’Aude à 400 tonnes ; pour notamment augmenter de 2 000 t celle de carottes à 8 000 tonnes.
  • En viande bovine, seuls 8% des 45 000 bovins nés dans le périmètre de la coopérative sont engraissés, la majeure partie étant exportée en maigre. Arterris Viandes veut fournir davantage les industriels français du steak haché et cibler le haut de gamme, à l’image du bœuf Occitalia distribué par les boucheries. Ce dernier pourrait monter à plus de 4 000 têtes annuelles selon le DG.
  • En agneau sous la mère, la coopérative souhaite compléter sa production du sud-est (Sisteron notamment) par une production du sud-ouest (une progression de 15% de la production de la coopérative est envisagée).
  • En canard à foie gras, la coopérative produit dans le Tarn et la Haute-Garonne et affiche l’ambition d’augmenter de 30% la production sous IGP. « Nous sommes un territoire d’opportunité pour la production de canetons et de canards, à l’écart des zones à forte densité d’élevage du sud-ouest et des grands couloirs de migration (risque de grippe aviaire NDLR). » a souligné Christian Reclus
  • En volaille fermière, le groupe Arterris a transféré l’abattage et la transformation sur son site de Bruguière dans le Tarn. Les nouveaux équipements offrent des perspectives de débouchés supplémentaires.

Parmi les productions en devenir :

  • Amandes : la plantation d’un verger d’amandiers français est engagée par l’entremise de la Compagnie des Amandes, dont Arterris a pris 8,5% de capital. « La région a vocation à implanter environ 2 000 hectares dans les prochaines années », a souligné Christian Reclus.
  • En pois chiche, lentille et autres légumes secs, Arterris a des ambitions mais doit convaincre des partenaires de soutenir la production alors que l’importation domine le marché.

« Nous faisons face à un défi de production et de productivité agricoles », a déclaré le président d’Arterris. Il a mis en avant le fait que 110 000 hectares de terres céréalières, dont 96 000 ha de blé dur, aient disparu entre 2010 et 2020 (de source FranceAgriMer) en Occitanie, sans que l’élevage n’en profite.

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