Aller au contenu principal

L’abattoir auvergnat d’Yssingeaux va se moderniser

Porté par des utilisateurs motivés, l’abattoir d’Yssingeaux attend de multiples bénéfices d’un investissement de 750 000 euros.

La diversité caractérise l'élevage de la Haute-Loire. © Réussir
La diversité caractérise l'élevage de la Haute-Loire.
© Réussir

L’abattoir multi-espèces d’Yssingeaux, situé en Haute-Loire entre le Puy-en-Velay et Saint-Étienne, a sollicité le plan de modernisation des abattoirs de France Relance pour procéder en 2021 à plusieurs améliorations et accompagner le développement de la vente directe. Cet outil classé B sur le plan sanitaire est exploité par une société d’économie mixte depuis 2020 ; il appartient à une soixantaine d’utilisateurs, dont beaucoup d’éleveurs, ainsi qu’à la chambre d’agriculture et à cinq communautés de communes. Rentable à partir de 3 000 tonnes équivalent carcasse (tec) annuelles, il a abattu un record de 3 250 tonnes l’an dernier, sous l’effet de la demande des éleveurs et bouchers. Ses clients attendent avec impatience l’augmentation de la capacité de découpe et de conditionnement sous-vide et de son informatisation. Les 750 000 euros investis, comprenant 40 % de subventions, ont plusieurs objectifs. La facilitation du travail de la vingtaine de salariés consistera notamment à saigner les porcs à plat (ce qui profitera aussi à la qualité de la viande). Une meilleure fin de vie des animaux sera notamment assurée par une électronarcose en trois points (deux à la tête, une au cœur) pour les porcins et les ovins.

Des aménagements permettront aussi de récupérer des coproduits et d’économiser de l’eau. La directrice, Marie-José Pelletier, attend une meilleure productivité. Elle espère la fin des travaux pour l’automne 2021.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Jérôme Foucault
Négociations commerciales : « Ce qui est transformé en France, issu de l’agriculture française, doit être négocié en France ! »

À moins de deux mois du début des négociations commerciales, Jérôme Foucault, président de Pact’alim qui représente des PME et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio