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[Infographie] Volaille : le Brésil en perte de vitesse, la Thaïlande en profite

Volaille : Les derniers scandales sur la qualité sanitaire des viandes brésiliennes ne sont pas restés sans effet. Bien que le gouvernement ait réautorisé certaines usines concernées à revenir sur le marché, les importateurs européens, en particulier de viandes et préparations de volaille, semblent être restés réticents. Sur les quatre premiers mois de 2018, selon Bruxelles, l’Europe n’a acheté que 86 205 tonnes équivalent carcasse (téc) au Brésil, soit 45,1 % de moins qu’un an plus tôt. De quoi laisser à la Thaïlande le titre de premier fournisseur de l’Union européenne (UE) avec 101 718 téc (+15,2 %). L’Ukraine est troisième avec des ventes à l’UE multipliées par quasiment 2,3, à près de 38 700 téc. Le moindre recours au Brésil profite également au Chili, à la Chine et à l’Argentine, sur des volumes qui restent faibles.

Œufs : Le commerce manquait d’entrain mardi en France, l’accélération de la demande dans les zones de villégiature étant moins rapide que le ralentissement de l’activité dans les régions peu touristiques. Si l’offre était suffisante sans être excessive en calibre G et dans une moindre mesure TG, elle était supérieure aux besoins pour les calibres P et surtout M. Cours stables à baissiers. Comme souvent en cette période de l’année, un changement de physionomie du marché est possible ces prochains jours. Une nouvelle accélération des commandes est attendue dans les zones de vacances en prévision de l’arrivée de nouveaux juilletistes ce week-end, tandis que l’accalmie des ventes dans les autres régions pourrait ralentir avec des détaillants qui semblent avoir déjà prix leurs habitudes estivales.

Marché d’été en Europe, entre vacances, températures élevées et mouvements de population. Le calme est de mise dans le Nord, tandis que le Sud affiche un commerce un peu plus animé. L’offre apparaît largement suffisante en moyens et petits œufs, d’où des cours stables à baissiers. En revanche, de nombreux abattages de poules sont signalés à travers l’Europe, limitant les volumes de très gros voire de gros œufs, d’où des cours fermes. Une vague de réforme à relier à la crise du fipronil et aux prix élevés de la fin 2017 qui ont incité bon nombre d’opérateurs à prolonger leurs lots.

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