Covid-19 : les IAA supportent 3 à 16% de hausses de coûts
Deuxième baromètre de l'Ania
L’industrie agroalimentaire reste debout, selon le deuxième baromètre de l’Ania. « Mais l’écrasante majorité des 700 entreprises ayant répondu entre le 6 et 10 avril (vs 500 pour le premier baromètre) pointent le prix élevé de leur adaptation à la crise en terme économique et de rentabilité », souligne l’organisation dans un communiqué. Ce panel se compose de 77 % de TPE-PME, 21 % d’ETI et 2 % de Grands-Groupes. Au moins 7 entreprises sur 10 de ce panel constatent une baisse de chiffre d’affaires et s’estiment fragilisées. Les PME et TPE souffrent le plus. Le secteur souffre de la fermeture des hôtels, cafés et restaurants, écoles, collèges, lycées, facultés et restaurants d’entreprises, de la fermeture de nombreux marchés d’exportation, et en grande distribution des fermetures des rayons traditionnels et à la coupe. De nombreuses entreprises spécialisées dans les produits régionaux, sucrés, sous signes officiels de qualité, fromages en particulier, sont directement affectées. La rentabilité des entreprises est diminuée par la hausse des coûts. Celle-ci est comprise entre 3% et 16%, d’après les estimations remontées à l’Ania. Elle est liée à l’augmentation des prix des matières premières, aux coûts de maintenance des outils de production ou encore à l’achat des équipements de protection des salariés. L’Ania souligne que « l’inflation en rayons est quasi nulle ». Quant à l’absentéisme, la moyenne du secteur reste relativement basse, à date. Le taux d’absentéisme atteint 13 %, en légère progression par rapport au 9 % constaté dans le baromètre numéro 1.