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Salon de l'Agriculture
Négociations : ce que les associations d’OP du Grand-Ouest reprochent à la politique nationale

Les associations d’Organisations de producteurs (OP) du Grand-Ouest profitent du Salon de l’Agriculture pour rappeler les occasions manquées de renforcer le pouvoir de négociation des agriculteurs.

Popolait, une des 3 associations d'OP du Grand-Ouest souhaitant plus de pouvoir de négociation.
© Poplait

Renforcer pouvoir de négociation des associations d’OP est le moyen d’assurer la pérennité et l’attractivité du métier de producteur agricole, selon ces associations du Grand-Ouest. Ces dernières sont au nombre de 3 : Cerafel (fruits et légumes), AOP Porcs, et Poplait (lait). Elles revendiquent plus de 3 milliards de litres de lait/an, plus de 500 000 tonnes de légumes et fruits et plus de 11,5 millions de porcs charcutiers mis sur le marché en s’appuyant sur plus de 95 000 emplois. A l’approche du temps fort politique que représente le Salon de l’Agriculture de Paris, elles rappellent que le président de la République ait déclaré en 2017 voulait des associations d’Organisations de Producteurs aux pouvoirs renforcés ; or « tout a été fait pour que les producteurs ne s'organisent pas », reprochent-elles dans un communiqué :

  • un premier Plan Stratégique National (PSN) « s’est écrit sans que les associations d’OP soient entendues », reprochent-t-elles ;
  • le ministère de l’Agriculture a refusé leur participation à la concertation nationale sur la Loi d’Orientation agricole (LOA) ;
  • le ministère a refusé de réaliser un premier bilan de la structuration des Organisations de Producteurs. Ce bilan « aurait servi à faire émerger les moyens à mettre en œuvre pour les développer dans le cadre du Plan Stratégique National entré en vigueur depuis le 1er janvier 2023 (avis défavorable à l’amendement n°12 sur la proposition de loi visant à sécuriser l'approvisionnement des Français en produits de grande consommation).

Les associations d’OP du Grand-Ouest s’affirment indispensables « car elles favorisent les investissements communs, la mutualisation économique, la mise en marché, ainsi que la gestion et la transition vers un modèle plus durable de la production de nos agriculteurs et éleveurs membres ».

Lire aussi : Filière porcine : l’UGPVB appelle à un sursaut de compétitivité

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