Bovins : quelles perspectives après le scandale brésilien ?
Bovins : Le Brésil perd de nombreux marchés suite à des malversations ayant conduit à l’expédition de viandes avariées. 42 % des importations européennes de viande bovine provenait du Brésil en 2016, selon Bruxelles. L’Italie et les Pays-Bas représentaient respectivement 3,7 % et 3,45 % des exportations brésiliennes en valeur. L’Union européenne n’a pas suspendu l’ensemble de ses importations, juste celles qui provenaient des usines concernées par le scandale. Il est néanmoins possible que certains acheteurs européens cherchent d’autres approvisionnements jugés plus sûrs, quoique toujours compétitifs, comme la Pologne. A priori, pour les opérateurs français, pas de raison de se réjouir outre mesure. Certes, quelques affaires pourraient être traitées, par exemple avec la Chine, et la concurrence peut momentanément se faire moins pesante. Mais le Brésil peut aussi être tenté de brader ses viandes et entraîner les marchés mondiaux à la baisse. Par ailleurs, une telle affaire nuit encore à l’image de la viande. À suivre.
Veaux : Peu de changements sur le marché du veau de boucherie, la demande est mesurée, l’offre suffisante, les prix baissent.
Ovins : A trois semaines de Pâques, le commerce s’accélère sur le marché des agneaux et les prix remontent progressivement.