5 ans d’évolution d’achats de viande, volaille et charcuterie en infographie
Covid, inflation, et changement des habitudes alimentaires ont secoué les filières viandes et volailles ces dernières années. En une infographie, votre média Les Marchés vous propose de retrouver les grandes évolutions à ne pas manquer sur les achats de viande, volailles, élaborés et charcuterie des Français.
Covid, inflation, et changement des habitudes alimentaires ont secoué les filières viandes et volailles ces dernières années. En une infographie, votre média Les Marchés vous propose de retrouver les grandes évolutions à ne pas manquer sur les achats de viande, volailles, élaborés et charcuterie des Français.
Les ménages français ont acheté plus de 2 millions de tonnes de produits carnés, soit une dépense de 25 milliards d’euros en 2024, pour leur consommation à domicile, selon les données Worldpanel by Numerator relayées par FranceAgriMer. Sur un an, les volumes ont baissé de 1,8 % (contre -3,9 % en 2023).
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Les élaborés et les volailles grands gagnants
Néanmoins il est plus intéressant de comparer les achats des ménages avec leur composition de 2019, avant la crise sanitaire et inflationniste. En cinq ans, les produits élaborés à base viande et de volailles ainsi que les charcuteries hors jambon ont grignoté des parts de marché dans les caddies des Français, aux dépens notamment de la viande fraîche (porc, bœuf, mais surtout veau et agneau).
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En charcuterie, la baisse de près de 5 % des achats entre 2019 et 2024 cache les nombreuses disparités au sein de la catégorie. Les saucissons secs, qui tirent parti du boom des apéritifs et les lardons, avec une tendance à la cuisine d’assemblage, progressent, aux dépends des produits plus traditionnels. Pâtés, rillettes, souffrent notamment de la simplification des repas et de la disparition des entrées chez les jeunes générations.
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L’hégémonie du poulet
Au rayon volaille, le poulet concentre 76 % des volumes, loin devant la dinde (13 %), le canard (5 %), le lapin (3 %) et la pintade (2 %). La croissance n’a pas faibli en 2024, le poulet, déjà la proposition carnée la moins onéreuse, a en effet vu ses prix baisser dans le sillage des coûts de l’aliment.
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Découpes et élaborés en ont profité. Entre 2019 et 2024, les achats de poulet PAC ont néanmoins perdu 13 000 tonnes. Par ailleurs, la part du standard a augmenté dans les achats de volailles des ménages, passant de 52 % en 2020 à 55 % en 2024, et les produits certifiés ont aussi progressé (de 23 % à 26 %) aux dépens du Label Rouge (15 % des achats en 2024, en baisse de 4 points) et du bio (4 % des achats, en baisse de 2 points).