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Export : Cinq produits agroalimentaires et leurs destinations pleines de potentiel

Alimentation animale, viande, produits laitiers, alternatives végétales et bio, la France peut se démarquer sur le marché mondial avec l'exportation de ces produits agroalimentaires ces prochaines années.  

conteneurs cma cgm
Quelques pistes pour les entreprises françaises qui souhaitent exporter des produits agricoles et agroalimentaires vers l'Union européenne et les pays-tiers ces prochaines années.
© P. Plisson/ CMA CGM

Les exportations agricoles et agroalimentaires françaises en 2023 sont revenues « à la normale après deux années de croissances records », indique Business France dans son livre blanc Où exporter ? En 2023, l’excédent commercial est chiffré à 5 milliards d’euros. Il est presque deux fois moins important qu’en 2022 en raison de la baisse des exportations de céréales. Afin de faire rayonner le drapeau tricolore à l’export, Business France recommande des destinations de choix pour les années à venir.  

Voir : Agroalimentaire : la balance commerciale française se dégrade, le point en infographie   

Nutrition animale : toujours du potentiel en Pologne, Allemagne, Espagne 

Dans ces grands bassins de production de viandes au sein de l’Union européenne (UE), les besoins en alimentation animale sont importants. En Allemagne, le gouvernement soutient le secteur de l’élevage et le bien-être animal et par un plan de financement d’un milliard d’euros d’ici 2030. Cependant, l’économie est toujours minée par l’inflation.  C’est aussi le cas en Espagne.  

Viande de porc : la Chine, la Corée du Sud mais aussi la Pologne sont des marchés porteurs 

En porc, malgré la forte baisse des achats de la Chine sur le marché mondial, le pays reste notre principal client encore cette année. Les exportations françaises de porc vers la Pologne ont augmenté de 10,5 % entre 2022 et 2023 pour un total de 1,4 milliards d’euros. La France est le huitième fournisseur de produits agricoles et agroalimentaires du pays, juste derrière l’Ukraine. En 2023, la Pologne a montré un attrait particulier pour la charcuterie, la viande, les saucissonssaucisses et jambons avec une hausse de ses importations de 22 % sur un an. Au départ de la France, nos envois ont augmenté de 28,5 %. « Les Polonais aiment découvrir de nouveaux goûts et se faire plaisir avec des produits tels que saucisson sec, jambon cuit et cru, pâté, foie gras », expliquent les experts de Business France.  

Produits laitiers : cap sur les Emirats-Arabes-Unis et les États-Unis  

Aux Etats-Unis, les importations de produits laitiers ont connu une croissance de 10 % en 2023. La France est le troisième fournisseur du pays, mais occupe le deuxième rang pour les fromages (avec 12 % des parts de marchés dans les importations) et les yaourts (avec 37 % des parts de marchés dans les importations). Néanmoins la politique commerciale de Donald Trump pourrait bien faire changer la donne, à suivre.  

Lire aussi : Produits laitiers : l’Indonésie, un marché en pleine croissance qui veut améliorer son autosuffisance 

Aux Emirats-Arabes-Unis, la France est le premier fournisseur, essentiellement en fromage, beurre et crème. Ce sont des produits particulièrement appréciés tout comme ceux issus de l’innovation, ceux enrichis en protéines ou en vitamines.  

Alternatives végétales : Allemagne, Pays-Bas et Royaume-Uni sont en demande 

Aux Pays-Bas, les protéines alternatives « présentent un fort potentiel, caractérisé par une appétence pour les innovations foodtech (alternatives à la viande et viande cultivée notamment) », souligne Business France.  

Lire aussi : Alternatives végétales à la viande et au lait : comment les ventes évoluent en 2024 

Le bio n’est pas mort dans l’UE, au Royaume-Uni ou en Chine 

Hong Kong, le marché du bio représente 92,3 millions d’euros. « Selon le Hong Kong Organic Center, 30 % des Hongkongais achètent des produits bio au moins une fois par semaine », peut-on lire dans le livret de Business France. Le nombre de consommateurs augmente, le pouvoir d’achat diminue mais Business France s’attend à un marché en croissance sur le long terme stimulé par le vieillissement de la population désireuse de produits sains.  

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