Aller au contenu principal

[Maj] Œuf : l’UGPVB n’exclut pas de nouvelles actions dans les magasins Auchan, Carrefour, Casino

Les éleveurs refusent de payer l’échec des négociations commerciales en cours avec Auchan, Carrefour, et Casino.

Rayon oeuf
© VP

La section œuf de l’union des groupements producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) réagit vivement à l’impasse dans laquelle semblent se situer les négociations avec certains distributeurs, qu’elle cite : Auchan, Carrefour, et Casino.

Le 7 février, l'UGPVB fait savoir qu'Aldi a finalement "contractualisé avec leurs fournisseurs d’œufs en intégrant la part ‘aliment’ sacralisée par EGAlim 2".

Les autres enseignes refuseraient la répercussion vers l’aval de la part aliment, comme prévu dans le cadre d’Egalim. « C’est incohérent puisque leurs fédérations (FCD, FCA) ont participé à la construction des indicateurs du coût de production et à leur validation au sein de l’Interprofession de l’Œuf » souligne l’organisation professionnelle, qui avait déjà alerté mi-décembre sur la nécessité de passer des hausses.

Des actions en magasin ?

L’impasse de ces négociations menace les OP et leurs éleveurs « par la perspective immédiate de remise en cause de leurs contrats de fourniture d’œufs aux Centres de conditionnement et aux Casseries » interpelle l’UGPVB, qui poursuit : « Les éleveurs ne l’accepteront pas, quitte à se déplacer ou, à provoquer des ruptures d’approvisionnement pour se faire entendre si cela devient une question de survie. Les distributeurs concernés doivent l’avoir à l’esprit s’ils ne veulent pas, à nouveau, déclencher un vent de colère des producteurs en magasins ».

A quelles hausses l’amont doit-il faire face ?

Selon les calculs de l’UGPVB, les producteurs d’œufs doivent faire face à une série de hausses :

  • Les matières premières composant l’aliment des poules pondeuses (66 % du prix de revient de l’oeuf) ont augmenté de 80 €/tonne (+ 32.5 %)
  • Emballages : + 30%

  • Energie : +15 %

  • Sans compter la main d'œuvre et les difficultés logistiques causées par la pandémie

"Ces hausses nécessitent de revaloriser les prix de vente de : 2 cts par œuf conventionnel (cages, sol et plein-air) et 5 cts par œuf biologique (effet complémentaire de la nouvelle réglementation bio UE appliquée depuis début 2022)" rapporte le groupement.

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 22 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio