Protéines végétales : la production française peut-elle répondre à la demande ?
Contrairement à ses voisins européens, la France a misé sur la diversification de ses cultures de protéines végétales qui ne cessent de monter en puissance avec le temps.



Grâce à sa diversité climatique, la France peut se permettre de produire une large gamme de protéines végétales, au contraire de ses voisins européens très spécialisés dans certaines cultures. « Nos filières structurées permettent de nous organiser vite pour produire rapidement de nouvelles choses. C’est un avantage de taille pour les industriels qui cherchent à s’approvisionner en France », se réjouit Françoise Labalette, responsable du pôle amont de Terres Univia. Entre le nouvel intérêt pour le pois, le développement fort du soja et la forte croissance des légumes secs, la France fait partie des meilleurs élèves européens. « Nous importons en France près de 40 % de nos protéines végétales, contre 65 % pour la moyenne des pays européens », souligne Christophe Rupp Dahlem, président de Protéines France.