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Ovins : quelles perspectives en Australie en 2020 ?

Le cheptel ovin australien a connu un déclin important en 2019, année la plus chaude et la plus sèche jamais enregistrée dans le pays. Avec des précipitations extrêmement insuffisantes dans plusieurs régions, les producteurs ont procédé à un important déstockage de leur cheptel au cours des 18 derniers mois. Les incendies exceptionnels qui ont récemment touché le pays ont exacerbé la situation. Selon le MLA, près du tiers du cheptel ovin serait situé dans des régions au moins partiellement touchées par des incendies. Un bilan provisoire estime que plus de 100 000 ovins auraient péri dans les flammes, de sorte que le cheptel national a atteint son plus bas niveau depuis plus d’un siècle. Selon les prévisions, le cheptel devrait encore reculer de 3,5 % pour atteindre 63,7 millions de têtes en juin prochain. Face à demande mondiale dynamique, les prix élevés devraient inciter les producteurs à reconstituer leurs troupeaux et donc à conserver leur cheptel reproducteur et leurs agnelles. En conséquence, l’abattage de moutons devrait chuter de 22 % pour atteindre 7,2 millions de têtes en 2020. Le nombre d’agneaux abattus devrait aussi se replier, à 21 millions de têtes, soit 8 % de moins que le pic d’avant la sécheresse de 2016. En tonnage, la production d’agneaux devrait cependant rester stable, à 500 000 t, du fait de l’alourdissement des carcasses, les prix pouvant inciter les éleveurs à davantage complémenter les rations. Malgré une production de viande ovine en recul de 3 % en 2019, l’Australie reste en tête à l’export. Les envois australiens ont même augmenté de 6 % par rapport à 2018 et devraient encore battre des records en 2020 sous l’effet conjugué de la forte demande internationale et de la faiblesse du dollar australien.

Rédaction Réussir

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