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Prévenir une substitution du bisphénol A par le B
L’Anses veut écarter le bisphénol B importé

Aux Etats-Unis le bisphénol B est enregistré en tant qu'additif indirect pour certains revêtements et polymères en contact avec les aliments. © PublicDomainPicturesdePixabay
Aux Etats-Unis le bisphénol B est enregistré en tant qu'additif indirect pour certains revêtements et polymères en contact avec les aliments.
© PublicDomainPicturesdePixabay

Dans certains pays hors Union Européenne, le bisphénol B est utilisé comme alternative à certains usages du bisphénol A et du bisphénol S, avertit l’Anses dans un communiqué. Parmi ces utilisations, la synthèse de matières au contact des aliments, comme dans les conserves. Or, l’Agence de sécurité sanitaire a établi que cette substance, selon les termes du communiqué, « remplit tous les critères de danger pour être définie en tant que perturbateur endocrinien selon la définition de l’OMS et les recommandations de 2013 de la Commission européenne ». Outre son analogie avec le bisphénol A, le bisphénol B pourrait induire d’autres effets. Le communiqué donne les exemples d’effets sur la reproduction femelle ou le métabolisme, et sur « un nombre important d’espèces de l’environnement ». Afin d’éviter que le bisphénol B n’arrive en Europe via l’industrie ou les importations de produits finis, l’Anses propose de l’identifier en tant que substance extrêmement préoccupante dans le Règlement européen Reach, à l’instar du bisphénol A. Elle explique que cette classification vise à éviter les utilisations industrielles et à obliger les importateurs d’articles de consommation à déclarer sa présence dès qu’il dépasse un seuil de 0,1% dans leur composition. Aujourd’hui le bisphénol B est notamment utilisé aux Etats-Unis où il est enregistré en tant qu'additif indirect pour certains revêtements et polymères en contact avec les aliments.

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