Aller au contenu principal

La filière légumes transformés en proie aux perturbations

Olivier Morel, président d’Unilet. © Bruno ASTORG
Olivier Morel, président d’Unilet.
© Bruno ASTORG

L’Union nationale interprofessionnelle des légumes transformés (Unilet) a fait part le 14 janvier 2021 d’une année 2020 bouleversée par la pandémie, imposant la fermeture de nombreux établissements de la restauration, et par les caprices du temps, affectant les récoltes. « Notre filière a été résiliente », assure Olivier Morel, président d’Unilet. L’interprofession a connu des évolutions « record » de ses ventes en grande distribution, tant sur le marché de la conserve (+7,7 %) que sur le marché des surgelés (+8,5 %) en cumul annuel mobile se terminant à la fin du 3e trimestre 2020.

Cette évolution masque des irrégularités de volumes de consommation dans l’année. Lors du premier confinement, les volumes vendus ont bondi de 31 % pour les surgelés et de 28 % pour les conserves. « Il y a eu des changements d’habitudes de consommation, car même après le confinement, nos catégories sont restées en croissance », note Olivier Morel. Après le premier confinement, les ventes de légumes surgelés sont restées en hausse de 8 %, et les légumes en conserve affichaient 3 % de croissance. La consommation s’est de nouveau intensifiée lors du dernier confinement (+38 % pour les surgelés et +50 % pour les conserves).

Les récoltes de 2020 ont été affectées par les conditions climatiques, affichant des diminutions en volume de 14 % pour les pois, 12 % pour les flageolets et 11 % pour les haricots verts. « Pour couvrir nos investissements liés au dérèglement climatique et pour pérenniser nos professions, nous avons besoin d’une revalorisation des prix auprès de la grande distribution », plaide Jean-Claude Orhan, président du Cénaldi, représentant les organisations de producteurs.

Au regard de la menace d’un troisième confinement, « nos machines ont de nouveau augmenté leurs cadences », indique Olivier Morel.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

pièce de boeuf argentin
Comment le bœuf argentin gagne les boucheries de France

Le succès des restaurants de bœuf argentin à Paris s’étend aux boucheries de luxe. Sa notoriété en Europe est soignée en amont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio