Aller au contenu principal

Épicerie
La conserve séduit toujours les Français

L’Uppia continue de clamer les avantages de la conserve : un prix très accessible, un emballage recyclable et l’absence d’additifs. Des pistes existent pour encore mieux valoriser ce type de produit, en témoigne son succès sur les drives.

Julien Couaillier, délégué général de l’Uppia. © DR
Julien Couaillier, délégué général de l’Uppia.
© DR

L’Uppia (la collective de la conserve) et le cabinet de tendances et de conseil en innovation InCapsule by Ifop continuent de vanter les atouts de la conserve auprès des consommateurs mais aussi des distributeurs. « Nous avons assisté à une augmentation du volume d’achat hallucinante avec le confinement. Il y a eu un pic. Les Français ont redécouvert la conserve pendant cette période et ont montré qu’ils portaient une certaine confiance dans le produit », se réjouit Jean-Bernard Bonduelle, président de l’Uppia.

Les acteurs de la filière rappellent que le rayon coche « toutes les cases des tendances sociétales », estime Julien Couaillier, délégué général de l’Uppia, grâce à son emballage recyclable « à l’infini », son origine made in France, son absence de conservateurs et son prix abordable.

La conserve n’est pas une sous-offre

« Depuis le confinement, près de 60 % des Français disent veiller à acheter le moins cher possible », souligne Julien Couaillier. Alors que les enseignes de distribution semblent se diriger de nouveau vers une guerre des prix bas, la conserve semble tirer son épingle de jeu grâce à ses prix très accessibles. « Le prix moyen d’une conserve est de 3,59 euros. C’est même presque un défaut, car cet aspect peut être interprété par certains consommateurs que les produits sont peu qualitatifs. Si le prix est accessible, c’est parce qu’il n’y a ni gaspillage, ni casse, ni DLC passée, avec transport et stockage à température ambiante, nous permettant de faire de grosses économies d’argent. La conserve n’est pas une sous-offre », explique Julien Couaillier.

La filière, dont le cœur de cible se situe majoritairement au niveau des familles, espère toucher plus de millenials grâce à ses prix qui constituent une clé d’entrée pour cette nouvelle cible.

De très bonnes ventes en drive

Alors que la cote des produits végétaux ne cesse d’augmenter auprès des consommateurs, la collective de la conserve rappelle qu’elle possède un large choix de légumineuses qui s’est fortement développé ces dernières années. En 2019, l’offre de pois chiches affichait une progression de 11,4 % par rapport à 2018, selon Kantar. « Il y a de plus en plus de lentilles, haricots ou des produits de ratatouille dans le rayon », souligne Julien Couaillier.

La filière souhaite s’inspirer d’idées de mises en avant de la conserve en GMS vues dans d’autres pays, où les produits végétariens et locaux sont identifiables. « Les conserves peuvent être vendues ailleurs que dans leur rayon. Les déplacer dans un endroit plus stratégique permet d’obtenir de meilleures ventes. Par exemple, les conserves de fruit peuvent animer le rayon fruits frais », propose Julien Couaillier. La conserve se vend aujourd’hui très bien en drive, une tendance qui s’est confirmée avec le confinement, avec une augmentation des ventes située entre 20 et 30 % par rapport à l’avant-crise. « La conserve est mieux valorisée sur ce canal de vente qu’en linéaire, car les présentations sont plus attrayantes et l’offre est plus diversifiée », explique Vincent Miginiac, président du groupe de travail distribution de l’Uppia.

Les plus lus

Vaches dans la prairie
Comment vont évoluer les coûts de production de la viande bovine en 2024 ?

Si les prix des gros bovins restent élevés, ils ne sont pourtant toujours pas rémunérateurs pour les éleveurs. Les coûts de…

Cotation du porc en  Allemagne, Production, classe E en €/kg
Porc : un marché en manque d’impulsion à la veille de Pâques 

Le marché du porc européen manque de tonicité à l’approche de Pâques.  

en arrière plan, une étable avec des vaches noir et blanche. Au premier plan, un chercheur en combinaison intégrale avec un masque de protection.
Grippe aviaire : ce qu’il faut savoir de la contamination humaine par des vaches

La situation sanitaire autour de la grippe aviaire inquiète aux États-Unis. Des vaches malades ont à leur tour contaminé un…

vue de haut, une carte de France dessinée avec du blé, du beurre, des oeufs, de la viande, du fromage, des pommes, des tomates, du soja, du saumon
Souveraineté alimentaire : quelles sont les fragilités françaises ?

Un rapport du gouvernement évalue la souveraineté alimentaire de la France et dévoile des zones de fragilité préoccupantes.…

infographie objectifs de la loi Egalim
Que mangent les enfants à la cantine, et qu’en pensent-ils ?

Les menus servis dans les cantines scolaires ne sont pas, en moyenne, conformes aux objectifs de la loi Egalim selon un…

bouverie en abattoir
Vidéo L214 chez Bigard : le ministère remet le contrôle vidéo en abattoir sur la table

L214 a diffusé une enquête filmée dans l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (Côte d’Or), lors d’abattages halal. Le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio