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Céréales
Hausse générale des prix des grains, essentiellement portée par le maïs !

Le marché craint les effets du déficit hydrique sur les cultures de maïs au Brésil, alors que la demande internationale, notamment chinoise, est attendue comme toujours aussi dynamique.

Evolution des cours des principales céréales

Période du 4 au 11 mai. Les cours du blé tendre sur Euronext et le marché physique français ont grimpé d’une semaine à l’autre, suivant la tendance haussière imprimée par le maïs à Chicago notamment, qui a atteint le 7 mai son plus haut niveau depuis huit ans en spot ! Le marché a les yeux rivés sur le Brésil, dont les cultures de la safrinha de maïs (deuxième récolte de maïs) souffrent du sec. Or, bon nombre d’analystes estiment que l’on ne pourra pas se permettre un gros accident climatique cette année, au vu des faibles stocks et de la forte demande internationale, notamment chinoise. Le rapport de l’USDA du 12 mai sera à suivre avec attention. Les fondamentaux propres au marché du blé tendre ne sont pas aussi tendus, mais si le maïs venait à manquer, la nutrition animale se reporterait en partie sur le blé tendre…

Les conditions de culture de blé tendre aux États-Unis continuent de se dégrader, mais elles s’avèrent plutôt bonnes en Europe et en zone mer Noire. En France, les conditions de culture du blé tendre hexagonal « bonnes à très bonnes » reculent à 79 % des surfaces en semaine 16, contre 81 % lors de la semaine 15, selon Céré’Obs. Concernant les échanges, l’activité vers l’industrie française (meuniers et fabricants d’aliments pour animaux) est assez limitée sur l’ancienne récolte comme en nouvelle, compte tenu de faibles besoins, et de prix jugés élevés sur la nouvelle, n’incitant pas les acheteurs à trop avancer. Des échanges sont toutefois rapportés sur les deux campagnes. Le portuaire génère quelques mouvements de marchandises pour 2021-2022.

Les échanges en maïs s’estompent sur mai-juin

Concernant le marché physique français du maïs, les échanges se sont estompés sur mai-juin. La demande de la nutrition animale du nord-UE s’essouffle sur les mois d’été, mais celle des Français se maintient. Les échanges sur la nouvelle récolte se dynamisent dans le Sud-Ouest, face aux intérêts espagnols et français. Les semis sont faits à 89 %, selon Céré’Obs en semaine 17, contre 76 % en 2020.

Les cours de l’orge fourragère française ont suivi la hausse du blé tendre et du maïs. L’activité est calme dans l’ensemble, avec toutefois des reventes de lots au départ de Rouen, qui étaient originellement destinés à la Chine en ancienne récolte. Dans les champs, les conditions de culture d’orges d’hiver sont jugées « bonnes à très bonnes » dans 76 % des cas en semaine 17 (77 % en semaine 16, 53 % en 2020) et dans 82 % des cas pour celles d’orges de printemps (stable par rapport à la semaine 16, 63 % en 2020), d’après Céré’Obs.

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