FCO 3 : extension de la zone vaccinale, et appel à la vigilance de Marc Fesneau

La zone concernée par la mise à disposition gratuite du vaccin contre la FCO de type 3 est élargie, annonce ce vendredi 30 août Marc Fesneau dans un déplacement sur une exploitation ovine à Flagy (Saône-et-Loire). 

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Sont concernés, le nord de la région Nouvelle-Aquitaine (départements de Creuse, de Corrèze, de Haute-Vienne, de la Vienne, Deux-Sèvres), mais aussi l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne, la Sarthe, « car on a un cas dans l’Orne », explique-t-il, et la Région Auvergne-Rhône-Alpes « car on a des risques qui pourraient apparaitre même si 90 % quasiment des foyers sont dans les Ardennes, l'Aisne, le Nord ».

 « 90 % quasiment des foyers sont dans les Ardennes, l'Aisne, le Nord ».

5,3 millions de doses de vaccins contre la FCO 

L’État va commander 5,3 millions de nouvelles doses de vaccins, pour un montant de 14 millions d’euros, « en complément des 6,3 millions déjà commandées début juillet », indique le ministère. Marc Fesneau estime que les éleveurs pourront y accéder gratuitement « vers les 8 et 9 septembre ».

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Appel à la vigilance face à la FCO

Marc Fesneau rappelle la nécessité d’être vigilant au niveau sanitaire, notamment pour les transports, avec une désinsectisation, et des tests PCR quand l’animal sort d’une zone où il y a eu des maladies.

« Il n’est pas normal qu’on ait eu un cas en Saône et Loire, ni dans l’Orne »

« J’appelle à la vigilance collective. Il n’est pas normal qu’on ait eu un cas en Saône et Loire, ni dans l’Orne », interpelle le ministre, évoquant de possibles « négligences ». 

Pour la FCO de type 8, « on a un problème de vaccin disponible »

Rappelant que si l’État accompagne sur la vaccination dans le cas d’une maladie émergente, comme la FCO de type 3, « pour inciter », la filière doit ensuite la prendre en charge.

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Alors que le sérotype 8 de la FCO est présent depuis plusieurs années, Marc Fesneau juge « force est de constater que les commandes n’ont pas été passées, on a un problème de vaccin disponible, je ne fais de grief à personne ». Il a expliqué solliciter « le seul laboratoire qui produit ce vaccin, en Espagne, pour une commande groupée », le vaccin sera en revanche à la charge des éleveurs, « on ne va pas se substituer à une commande privée défaillante », tranche-t-il. Le ministre alerte sur le fait que ce nouveau variant est plus virulent. 

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Réflexion autour de l’indemnisation des éleveurs touchés par la FCO

Le ministre a indiqué travailler avec le FMSE (fond nationale de mutualisation du risque sanitaire et environnemental), financé à 65 % par L’État autour des possibilités de poursuite du programme d’indemnisation des éleveurs bovins et ovins touchés. « Ce sera au prochain gouvernement de faire des choix », prévient-il, après avoir rappelé que « même dans ce contexte politique particulier, on est au travail ».