Charcuterie : Comment se portent les entreprises en 2024 ?
Selon la Banque de France, il y a moins d’entreprises de charcuterie dans le rouge en 2024 mais la filière reste fragile.
Selon la Banque de France, il y a moins d’entreprises de charcuterie dans le rouge en 2024 mais la filière reste fragile.

Avec Agra
Le rapport réalisé par Banque de France pour la Fict (industrie charcutière) sur la situation financière des entreprises de charcuterie montre une légère remontée du taux de marge nette en 2024, mais une trésorerie aussi précaire qu’en 2023 et un taux d’investissement toujours insuffisant.
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Un quart d’entreprises de la charcuterie en déficit
Banque de France compte un quart d’entreprises déficitaires en 2024, contre un tiers en 2023. Mais ce qui inquiète la Fict dans son communiqué du 2 octobre est le niveau moyen de résultat courant avant impôt, qui a baissé de 30% depuis 2020, à 2% (vs 3,9% pour les IAA). « On est bien loin des 5% dont ont besoin les entreprises pour financer leur modernisation et les transitions écologiques et énergétiques », souligne la fédération, qui réitère sa demande d’un meilleur partage de valeur avec la distribution, alors que les négociations annuelles approchent. Dans le détail, le taux de marge nette s'élève à 1,7% en 2024, contre 1% en 2023 (et 2,7% en 2021). La trésorerie des entreprises représente en moyenne 13 jours de chiffre d’affaires en 2024, contre un mois en 2022. Le taux d’investissement de 19% en 2024 est en baisse de 20% par rapport à 2022 et de 30% par rapport à 2021.