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Aviculture
Canard à rôtir : possibles remous à l’horizon

Depuis janvier, la filière française du canard à rôtir semble avoir trouvé un rythme de croisière. Toutefois, celui-ci pourrait être troublé en cette fin d’année par le retour du canard gras et la hausse des coûts de production.

Le commerce du canard à rôtir suit son cours. Jusqu’à l’été, les ventes sont restées régulières et plutôt satisfaisantes aux dires de la filière, entre production contenue et demande au rendez-vous. Selon le Comité interprofessionnel pour le canard à rôtir (Cicar), les mises en place de canetons sont stables, ne progressant que de 0,4 % sur les huit premiers mois de l’année, à 25,6 millions de têtes. Une tendance qui devrait se traduire par des abattages toujours dynamiques, en hausse de 1,1 % sur huit mois, à près de 61 000 tonnes équivalent carcasse (téc).

Dans ce contexte de quasi-stabilité de la production, la faiblesse des stocks – estimés à moins d’une semaine de production sur le début d’année – souligne une demande à la hauteur des attentes. Avant tout sur le marché français où un report du magret vers le filet continuait de se faire sentir.

Le retour du canard gras pourrait faire de l’ombre en fin d’année

La tendance pourrait toutefois changer ces prochains mois. Le retour en force de la production de canards gras laisse entrevoir une fin d’année placée sous le signe d’un regain de disponibilités en viande de canard, estime-t-on au Cicar. Alors que les volumes de filets sont attendus stables à un peu plus larges, le magret pourrait être plus présent dans les rayons et devrait tenter de récupérer des parts de marché. Si cela se confirme, un regain de pression sur les prix n’est pas à exclure, pouvant ramener les tarifs à leurs niveaux d’avant les épisodes de grippe aviaire dans le Sud-Ouest. Une détente qui ne devrait toutefois pas laisser place à une chute. Car dans le même temps, l’heure est à la hausse des coûts de production, sous l’impulsion du prix de l’aliment.

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