Aller au contenu principal

Traiteur de la mer
Cap Océan associe le Nutri-Score et Yuka

Le Nutri-Score est un élément clé du repositionnement de la marque Cap Océan du groupe Cité marine, entamé depuis fin 2018. L’application Yuka a été un moteur dans la reformulation des recettes.

Des gammes de 20 recettes de tartinables et rillettes, de prêt à poêler, de panés et de tapas ont été revues. © DR
Des gammes de 20 recettes de tartinables et rillettes, de prêt à poêler, de panés et de tapas ont été revues.
© DR

D’ici à la fin de l’année, la marque Cap Océan affichera le Nutri-Score sur l’ensemble de ses produits, fruit d’un travail d’épuration des recettes de rillettes, tartinables, prêt à poêler, panés et autres tapas. Il est déjà visible sur bon nombre de références et le sera sur l’ensemble au renouvellement des packagings. Quelque 80 % des produits sont étiquetés A ou B, restent des recettes en C tels que les acras de morue. « Le sel est la raison de cette note. La morue est naturellement salée. On accepte d’avoir des produits en C. On pourrait en mettre moins ou une autre, on regarde. Mais il faut garder le goût, c’est important, surtout en cette période difficile où l’alimentation reste une valeur refuge, explique Stéphanie Simon, directrice marketing et communication de la marque, propriété du groupe Cité marine, il y a un juste équilibre à trouver entre le plaisir gustatif et le nutritionnellement bon. Le goût reste fondamental. »

On accepte d’avoir des produits en C

En 2018, la marque revoit son positionnement. Une charte produits est rédigée, où le Nutri-Score rentre en ligne de compte. La marque se dit alors sans conservateur, sans arôme ajouté et sans colorant. Elle était déjà majoritairement sans conservateur ni colorant. La reformulation s’est concentrée sur la réduction du taux de sel, la suppression des arômes et des additifs. Épices, herbes, citron sont venues remplacer le sel. « Yuka a été un guide. En maîtrisant le sel, on avait une bonne note. Nos produits ont beaucoup de protéines, c’est une chance par rapport à d’autres catégories. Il restait ensuite les additifs. On s’autorise encore deux additifs non “nocifs”. Ils ont des qualités fonctionnelles importantes. Dans la mesure du possible, on essaye de les enlever, mais ça prend du temps », explique la directrice marketing.

Les notes de Yuka ont beaucoup guidé l’entreprise. « Ce type de plateformes est très utilisé par les consommateurs. Elles vont continuer à se développer. Désormais, Yuka propose de tester la note des produits avant de les lancer et de se laisser une chance de les reformuler », indique Stéphanie Simon.

Et maintenant des critères environnementaux ?

Reste un ou deux produits où le Nutri-Score est moins bon à cause du sel ou du gras comme les rillettes de maquereau, à cause du gras, ou les acras de morue, cités plus haut. Selon la directrice marketing, la reformulation n’a pas été très longue, un an tout au plus.

Le Nutri-Score est un bon compromis pour dire que le produit est bon

« Nos produits étaient déjà qualitatifs. Mais la charte packaging ne le montrait pas assez. Afficher le Nutri-Score permet de montrer ce que l’on fait, que nos produits sont bien pensés nutritionnellement. Le packaging est un élément important de communication, mais on ne peut pas tout mettre. Cet affichage est un bon compromis pour dire que le produit est bon. Et quand le consommateur le scanne sur Yuka, il a plus de détails », estime-t-elle.

Bientôt, des critères environnementaux pourraient venir compléter ce dispositif de communication. La marque travaille sur la recyclabilité de ses emballages comme bon nombre d’industriels. « Je pense que le Nutri-Score va s’enrichir dans ce sens. Yuka travaille déjà à ajouter des critères de notation sur la recyclabilité de l’emballage. Je vois bien Nutri-Score faire pareil », conclut-elle.

Les plus lus

Extrait de l'infographie : Viande et volaille, des filières en crise
L'infographie sur la crise des filières viande et volaille en France

La production a reculé ces quinze dernières années dans toutes les filières animales. Les habitudes de consommation évoluent,…

Camion de la Cooperl
La Cooperl donne un coup au financement du Marché du Porc Breton

La FRSEA Bretagne et la FRSEA Pays de la Loire accusent la Cooperl de mettre à mal l’ensemble des outils collectifs utilisés…

rayon charcuterie en supermarché avec consommatrices
Baisse des achats de viande et volaille : quelles catégories s’en sortent en 2023

Dans un rayon viande et volaille assez morose en 2023, plombé par l’inflation, le poulet affiche tout de même des progressions…

deux conteneurs, un peint du drapeau de l'union européenne, l'autre peint avec le drapeau chilien.
Accord de libre-échange UE Chili : ce que ça change pour les produits agricoles

Le Parlement européen a voté l’accord de libre-échange avec le Chili. Il est fortement redouté par la volaille

emballage alternatives végétales
La contre-attaque des alternatives végétales françaises

Si la filière viande s’est réjouie du décret interdisant steak et merguez végétaux, les entreprises françaises des…

Vaches dans la prairie
Comment vont évoluer les coûts de production de la viande bovine en 2024 ?

Si les prix des gros bovins restent élevés, ils ne sont pourtant toujours pas rémunérateurs pour les éleveurs. Les coûts de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio