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Volaille : la grippe aviaire continue de plomber le commerce Français  

La grippe aviaire réduit l’offre en volailles françaises. Les importations ont augmenté tandis que les exportations se sont tassées au cours des huits premiers mois de l'année. 

© Réussir Archives

Au cours des huit premiers mois de l’année, les abattages de volailles de chair françaises ont fléchi de 7,6 % sur un an selon une note de France AgriMer. L'épizootie de grippe aviaire réduit l’offre. Les importations depuis l’Union européenne (UE) ont autant progressé en volume (+9,9 %, soit 39 200 tec), qu’en valeur (+43,6 %). Ces hausses sont importantes en provenance des principaux pays fournisseur que sont la Pologne (+27 %) et la Belgique (+17,9 %). Toutefois, les importations étaient en retrait depuis les autres pays de l’UE (-5,4 %).  

Hausse des importations en provenance des pays tiers 

Le tassement de l’offre en France bénéficie également aux pays tiers. Les importations brésiliennes étaient plus importantes de 3 200 tec sur un an, les ukrainiennes de 1 700 tec, même période. FranceAgriMer précise que “les imports depuis ces deux pays restent très minoritaires dans les imports de la France (1,5%)".  

Les exportations ont progressé jusqu’en août  

Les exportations françaises ont également augmenté sur les huit premiers mois de l’année vers l’UE, + 18,5 % en volume et +34,3% en valeur. Toutefois, elles ont ralenti cet été. En août, les exportations ont égalé les niveaux de 2021, sous l’effet d‘une diminution des envois vers la Belgique et les Pays-Bas. 

Fort recul des envois vers les pays-tiers 

Les envois ont continué de fléchir vers les pays tiers en volume (-12,8 %) mais pas en valeur (+12,7 %), sous l’effet de l’inflation. Le recul des envois s’est nettement observé vers Hong-Kong (-74,6 %) et l’Afrique subsaharienne (-36,6 %). En revanche, ils se sont stabilisés vers l'Arabie Saoudite (-0,5 %).  

Un déficit en cumul  

Sur huit mois, le solde global des échanges des viandes et des préparations de volaille était déficitaire de 249 000 tec et de 742 millions d’euros. En l’espace d’une année, le déficit s’est accentué en volume (24,5 %, soit 49 000 tec) et en valeur (75 %, soit 318 millions d’euros).  

  

 

 

 

 

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