Où en sont les revalorisations tarifaires pour LDC ?

Les coûts de production de LDC pour l’année 2022 se reflètent dans les prix de vente du groupe volailler et traiteur pendant les trois mois de septembre à novembre 2022. L’impact des prix d’achat élevés des matières premières et des autres charges (énergie, emballages, …) s’est conjugué aux dispositions prises envers le déficit d’approvisionnement en volailles dû à la grippe aviaire dans le Grand-Ouest.

« Dans ce contexte, les revalorisations tarifaires obtenues dans la volaille en France comme à l’International associées à l’agilité industrielle du groupe ont permis de compenser les conséquences de cette situation inédite », déclare LDC dans son communiqué de presse sur le chiffre d’affaires du 3^e trimestre comptable. Ce n’est pas le cas du pôle traiteur : « Les revalorisations tarifaires, dont les négociations se poursuivent, restent à ce jour insuffisantes pour faire face à la hausse des coûts des matières premières et celles de l’énergie », constate le groupe.

• Pôle Volaille en France (amont compris) : ventes trimestrielles en hausse de 14,5 % en valeur et en baisse de 8,9 % en volumes, moyennant un effet « mix-produits élaborés » favorable. Progression pour 9 mois de 12,6 % à 3 104 millions d’euros et de 12,1 % à périmètre identique (sans compter Ronsard intégrée en avril 2021). En novembre 2022, la direction indiquait en conférence l’obtention de 15% de valorisations entre novembre 2021 et mars 2022, et de 20 % de mars à septembre 2022.
• Pôle Volaille international : ventes trimestrielles en progression de 44,6 % en valeur (+ 45,4 % à périmètre identique et taux de change constants) pour des volumes stables (- 1,7 % à périmètre identique). Explications de LDC : des « revalorisations tarifaires significatives obtenues au cours de l’exercice précédent et depuis le 1^er janvier 2022 sur l’ensemble des familles commercialisées dans les pays ».
• Pôle Traiteur : ventes trimestrielles en hausse de 11,2 % pour des volumes en baisse de 2,5 %. Pour 9 mois, progression de 8 % à 584 M Eur avec des volumes commercialisés en repli de 2,7 %. L’expansion de l’activité en 2022 est portée par la marque Marie en frais comme en surgelés. Cependant, le groupe signale que les négociations se poursuivent afin d’obtenir des revalorisations suffisantes. En novembre 2022 la direction se promettait d’obtenir le reste début 2023, soit 15 % après les fêtes.