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Volaille : un coût de l’aliment entre 7 et 13 % plus élevé

© Pascal Le Douarin

Volaille : Si les cours des tourteaux de soja et de tournesol ont perdu du terrain en septembre, la hausse des cours des céréales (blé, orge, maïs) et des déshydratés (luzerne, pulpe de betterave) s’est poursuivie, selon l’Institut technique de l’aviculture (Itavi), tirant les indices coût matières premières vers le haut. En un mois, ces derniers ont oscillé entre maintien pour la dinde et 3,2 % pour le lapin.

Sur un an, les indices s’inscrivent en forte hausse ; +9,4 % pour le poulet standard et +13,2 % pour le label Rouge, +10,3 % pour la dinde, +7 % pour la pintade, +9,9 % pour le canard à rôtir et + 15,3 % pour le gras. L’augmentation est en outre de 13,2 % pour le lapin. Ces progressions incitent de nombreuses filières avicoles à tirer la sonnette d’alarme et à demander une rapide revalorisation des prix en aval de la filière.

Œufs : Les avis restaient partagés en France pour l’œuf calibré. Du côté de la demande, certains ne notaient pas de changement particulier par rapport à la semaine dernière, jugeant l’ambiance toujours sans grand allant. D’autres constataient un réveil de leurs commandes. Pour leurs clients, il semble que la fréquentation des points de vente ait été satisfaisante ce week-end, incitant grossistes et détaillants à revenir aux achats. En parallèle, l’offre évoluait peu. Selon la production de chacun, les volumes disponibles étaient soit tout juste suffisants, soit encore un peu trop larges. Alors que certains acceptaient encore quelques concessions, d’autres passaient des hausses. Les fourchettes de prix restaient inchangées.

La fermeté se poursuit en revanche dans le nord de l’Union européenne, à un rythme toutefois un peu moins soutenu que ces dernières semaines. En cause, une demande correcte pour une offre tout juste suffisante. À l’industrie, c’est aussi la faiblesse de l’offre qui soutient les prix, alors que la demande se veut prudente.

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