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Consommation
Viandes racées : vendre une histoire

Le second volet de la campagne des viandes racées, lancée par Interbev, a débuté début novembre et met en avant la richesse des terroirs français.

© Interbev

En novembre, la disponibilité pour l’abattage de vaches allaitantes progresse, les éleveurs rentrant les animaux pour l’hiver. C’est donc le bon moment pour lancer le second volet de la campagne des Viandes racées, dont la première vague s’est tenue au printemps dernier. « Les retours sont très positifs », se réjouit Cédric Mandin, président du comité communication bovins d’Interbev. Le nombre de magasins participant a augmenté et a même dépassé les attentes, « pour les boucheries, nous avons été à court de kits de campagne ! » avoue l’éleveur. Cette campagne radio et de presse est appuyée par des vidéos qui seront sponsorisées sur les réseaux sociaux. Pour la distribution, si les kits communs mettent en avant les races principales (charolaise, limousine, blonde d’Aquitaine), « nous avons choisi la souplesse pour que chaque enseigne puisse conjuguer Viandes racées avec sa démarche locale ou Éleveurs et engagés », explique Cédric Mandin. Dans le Cantal, la salers sera en lumière, ce sera la rouge des prés en Mayenne.

Des marchés diversement orientés

Toutes les races allaitantes françaises n’évoluent pas dans la même logique de marché. Ainsi, pour les parthenaises et les blondes d’Aquitaine, la conjoncture est plus difficile depuis six mois. Les délais d’enlèvement sont longs, « on a du mal à en cerner les causes », déplore Cédric Mandin. À l’inverse, en charolaises et limousines, le marché est actuellement fluide, mais les prix sont toujours insuffisamment rémunérateurs, selon les éleveurs.

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