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Ukraine/Europe : le filon des « autres découpes » de volaille

© TUBS

Volaille : Selon la Commission européenne, de janvier à novembre 2018, les importations européennes de viande et préparations de volaille en provenance d’Ukraine ont atteint 114 920 tonnes équivalent carcasse (téc). C’est 54 % de plus qu’un an plus tôt.

Du côté des produits soumis à contingent, Bruxelles relève 11 840 téc de carcasses congelées quand elles n’étaient que de 5 139 téc sur l’ensemble de l’année 2017. De même, en onze mois ce sont près de 17 600 téc de découpes de volaille fraîches et congelées qui ont été importées, contre 16 800 téc sur tout 2017.

C’est toutefois bel et bien les achats de produits avec le code NC 0207 13 70 « autres découpes », ayant un accès totalement libéralisé au marché communautaire, qui ont explosé ; 52 213 téc de produits sont arrivées en onze mois, contre 27 127 téc de janvier à décembre 2017, 3 657 téc en 2016 et aucune en 2015. Les autres importations sous contingent tarifaire « erga omnes » (applicable à tous les pays) ou hors contingent tarifaire ont également augmenté ; 33 267 téc sur onze mois contre 31 062 téc en 2017.

Œufs : Ambiance commerciale un peu plus animée, sans euphorie toutefois, pour l’œuf calibré français. Mardi, la demande est apparue un peu plus présente qu’avant le week-end, bien que toujours à plusieurs vitesses. Le début de mois aide le commerce dans les départements qui ne sont pas encore en congés. À noter en outre des opérations de promotion qui soutiennent localement l’activité. Dans la zone B, détaillants et grossistes font preuve de prudence, une partie de la population s’étant déplacée. À l’inverse, dans les zones de montagne, l’afflux de vacanciers dope les besoins. L’offre étant stable à un peu plus contenue, les prix ont oscillé entre maintien et hausse selon l’opérateur et le calibre considérés.

En Allemagne, Pays-Bas et Belgique, les prix progressent entre une offre plus contenue et une demande au rendez-vous. En Espagne, l’activité est jugée fluide tant sur le marché intérieur du conditionnement, qu’à l’industrie ou à l’export. Prix aisément reconduits.

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