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Paulic Meunerie triple ses capacités de production

Introduit en Bourse début 2020, Paulic Meunerie est sur le point de finaliser son programme de modernisation et d’extension visant à tripler ses capacités de production.

Le fabricant breton de farine a levé 6,5 millions d'euros en Bourse début 2020. © Paulic Meunerie
Le fabricant breton de farine a levé 6,5 millions d'euros en Bourse début 2020.
© Paulic Meunerie

Groupe familial spécialisé dans les farines haut de gamme, Paulic Meunerie a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 3 % à 4,3 millions d’euros au cours du premier semestre 2020. Ses résultats d’exploitation et net dégradés, avec des pertes enregistrées respectivement de 204 et 219 milliers d’euros, intègrent « les efforts d’investissements industriels nécessaires pour accompagner l’extension des capacités de production sur les activités historiques », assure le groupe installé à Saint-Gérand (Morbihan).

Introduit en Bourse début 2020, le meunier finalise un programme d’investissement lui permettant de tripler ses capacités de production. Une nouvelle tour de mélange entrera en service d’ici à la fin de l’année, tandis qu’une ligne de conditionnement et de stockage est d’ores et déjà installée. Une ensacheuse petit conditionnement est également mise en service. Le groupe compte ainsi conquérir de nouvelles parts de marché dans la grande distribution grâce à ses activités historiques.

« Le début de cet exercice a été intense pour le groupe. Il a débuté par une introduction en Bourse réussie, commente Jean Paulic, président-directeur général du groupe Paulic Meunerie, la poursuite de la production et de la livraison à tous nos clients dans un contexte sanitaire inédit a illustré notre capacité de résilience et démontré la qualité de notre organisation. » Le groupe compte désormais déployer la commercialisation de ses farines Qualista issues de son procédé breveté Oxygreen, qui lui permet de diminuer fortement le taux de pesticides notamment du son de blé utilisé pour l’alimentation des insectes. Le groupe va d’ailleurs installer un réacteur de troisième génération d’une capacité de production de 15 000 tonnes qui devrait être mis en service au troisième trimestre 2021. Un second devrait suivre en 2022 ou 2023. Le groupe ambitionne d’atteindre un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros à cette échéance.

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