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Œufs de France se prépare pour l’industrie

Le logo Bleu, blanc, rouge apparu sur les boîtes d’œufs pourra s’étendre aux produits transformés dès l’an prochain, annonce le CNPO.

Le logo officiel Œufs de France a été lancé à l’automne 2018 à l’initiative de l’ensemble de la filière. Déjà 4 Français sur 10 l’ont vu sur les boîtes d’œufs ou en ont entendu parler, d’après l’enquête réalisée par CSA pour le Comité national pour la promotion de l’œuf (CNPO) du 27 mars au 1er avril 2019. Il signifie pour eux la contribution à préserver les élevages dans le pays (95 %), la qualité (89 %), la fraîcheur (84 %) et le respect de la réglementation sur le bien-être animal. Selon cette enquête, 9 Français sur 10 s’attendraient à voir ce logo sur des produits transformés, 8 sur 10 estimant qu’il les inciterait à acheter.

Le cahier des charges attendu pour la fin de l’année

Les fabricants d’ovoproduits préparent justement un cahier des charges et le plan de contrôle associé à l’usage des industriels utilisant leurs produits. La commission du Syndicat national des industriels et professionnels de l’œuf (Snipo) prévoit d’achever le cahier des charges à la fin de l’année. Le CNPO lancera alors un plan de communication auprès de la presse professionnelle (IAA, RHD, GMS).

Il faudra définir le pourcentage minimum d’œuf dans le produit

Loïc Coulombel, vice-président du CNPO et président du Snipo, indique : « Il faudra en premier lieu définir le pourcentage minimum d’œuf dans le produit ». Il juge que le logo se justifie sur des mayonnaises, des quatre-quarts ou des quiches. « L’industriel devra soumettre au CNPO une demande d’autorisation et déclarer ses volumes utilisés… Le règlement de l’Association des produits agricoles de France est assez contraignant », expose-t-il. Le logo Œufs de France relève en effet de cette association. Son usage s’appuie sur la base de données avicoles mise en place en septembre 2018, qu’alimentent tous les opérateurs de la chaîne par leurs notifications de mouvements d’animaux. Il impose des normes sanitaires strictes et institue trois niveaux de contrôle, à savoir : des autocontrôles, par un organisme tiers de l’opérateur et par un organisme tiers du CNPO.

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