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Nouvelle progression des achats d’œufs en février, le bio se stabilise

Les achats d'œufs ont progressé dans la grande distribution en janvier, malgré la hausse des prix. Point sur marché et prix des œufs.

oeuf bio pourrait avoir tiré parti des ruptures dans les autres codes
L'oeuf bio pourrait avoir tiré partie des ruptures dans les autres codes
© Virginie Pinson

 Les ventes d’œufs sont restées très dynamiques en février, comme c’était déjà le cas en janvier. Ainsi selon les dernières données du baromètre établi par Iri pour Les Marchés (publié dans votre quotidien de jeudi 23 mars), les achats dans la grande distribution ont progressé de 4,2 % en volume (du 30 janvier au 26 février, comparé à la même période de l’an dernier). Un dynamisme imputable au plein-air dont les volumes bondissent de 18,1 %, tandis que l’ensemble des codes 2 et 3 recule de 5,7 %. Le bio reste stable sur un an, un changement de tendance après plusieurs mois de baisse. Néanmoins la tenue des ventes en codes 1 et 0 s’explique en partie, selon les opérateurs, à un effet de report des consommateurs alors que les œufs de codes 2 et 3 manquaient parfois en rayon des suites de la grippe aviaire. En valeur, la hausse est de 27,9 % sur l’ensemble du rayon, +26,6 % pour les codes 2 et 3, +37,4 % pour le plein air et +17,7 % pour le bio.

Calibré :  Ce jour, c’est toujours la tension qui domine sur le marché de l’œuf calibré faute d’offre. Les ventes vers le conditionnement sont irrégulières, la grande distribution se montrant réticente face aux hausses de tarifs.

Prix toujours fermes à l'industrie

Industrie : Très peu de changement de ton sur le marché des œufs destinés à l’industrie, alors que le déséquilibre offre/demande ne s’améliore pas. Plusieurs opérateurs rapportent des baisses de volumes alors que certains utilisateurs d’ovoproduits adaptent leurs gammes ou leurs formulations face aux prix records, d’autres se disent satisfaits de leur activité mais peinent à livrer leurs clients et ne peuvent répondre aux autres acheteurs.

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