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Commerce extérieur : 2023 commence mal pour l’agroalimentaire français

En janvier, l’excédent commercial agroalimentaire de la France a chuté sous l’effet de la hausse des importations de produits transformés.

L’excédent des échanges de produits transformés est à un plus faible niveau pour un mois de janvier depuis 2009
© Marcin Jozwiac

L’excédent des échanges agroalimentaires français s’affichait à 464 millions d’euros en janvier rapporte Agreste, c’est 236 millions de moins qu’en janvier 2022 car nos importations ont beaucoup plus progressé (+790 millions d’euros) que nos exportations (+554 millions d’euros).

Le plus faible excédent depuis 2009 pour les produits alimentaires transformés

Pour les produits agricoles bruts, la hausse des exportations de céréales, légumes et oléagineux a permis une hausse de 49 millions du solde, mais la tendance était toute autre pour les produits transformés dont le solde a reculé de 284 millions d’euros. A seulement 123 millions d’euros, c’est la pire performance pour un mois de janvier depuis 2009. Nos exportations atteignaient 4,7 milliards d’euros. C’est 9 % de plus que l’an dernier, avec de belles progressions pour les aliments diététiques, le sucre et le fromage. Mais nos importations, à 4,6 milliards d’euros ont bondi de 664 millions d’euros soit une hausse de 17 %. En cause, la hausse de nos achats de viandes et volailles, de beurre, de fromage, de chocolats et confiseries.

Le déséquilibre se creuse avec l’UE

Avec les pays tiers, notre excédent commercial atteint 582 millions d’euros, en hausse de 87 millions d’euros. Mais avec l’Union européenne, le solde perd 323 millions d’euros sur un an.

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