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Mosa Meat vise une homologation de sa viande de culture pour 2022

En attendant de finaliser son « burger », la start-up néerlandaise travaille sur l’homologation du steak de culture et de son acceptabilité par les consommateurs.

Mosa Meat a réussi à se passer de sérum foetal bovin pour composer son "steak haché". © DR
Mosa Meat a réussi à se passer de sérum foetal bovin pour composer son "steak haché".
© DR

Les recherches se poursuivent pour la start-up néerlandaise Mosa Meat, spécialiste et leader mondial de la viande de culture, qui appartient au groupe suisse Bell Food. La société travaille sur l’homologation de son « steak haché végétal », qu’elle vise pour 2022. « Le nom exact du produit n’a pas encore été déterminé. La dénomination fait partie du processus d’approbation par les autorités européennes », précise Sara Heiniger, responsable de la communication de Bell Food Group.

La start-up assure avoir mené « un certain nombre » de sondages dans « différents pays européens » et aux États-Unis, qui ont permis de mettre en évidence une part de consommateurs prêts à goûter de la viande de culture qui varie de 20 à 90 % selon les pays. « Même une part de 20 % du public représente un marché considérable de premiers adoptants », se réjouit Sara Heiniger.

Les recherches de Mosa Meat se concentrent actuellement sur deux points : l’optimisation du steak haché destiné au burger. « L’objectif est de perfectionner les tissus adipeux et musculaires de sorte qu’on ne puisse plus les distinguer de la viande ordinaire, explique Sara Heiniger. La viande hachée est notre axe de recherche. La production d’une structure de tissus en trois dimensions est un énorme défi scientifique. Nous sommes encore loin d’y arriver, mais travaillons activement dans ce but. »

La société a toutefois réussi à développer une alternative au sérum fœtal bovin. Celui-ci était utilisé pour le développement de la viande de culture et nécessitait la mise à mort d’un veau, contradictoire avec l’un des objectifs de la viande de culture : l’amélioration du bien-être animal. « Le milieu de culture est basé sur des composants qui ne sont pas issus des animaux », assure Sara Heiniger.

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