Aller au contenu principal

Les défis à relever de Porc Armor Évolution

Renouveler les générations, se renforcer dans les différents segments de marché et répondre à l’enjeu du bien-être animal, tels sont les enjeux du futur pour le groupement porcin.

De gauche à droite : Philippe Lecornue, président, Michel Bellaird, vice-président ; André Bloc'h, directeur général ; Jérôme Orvain, vice-président ; et Pascal Soulabail, vice-président.
© Fr. J.

La bonne orientation du marché a amélioré les résultats de tous les groupements de producteurs de porcs en 2017. Pour autant, les défis du futur restent inchangés pour Porc Armor Évolution (Loudéac, Côtes-d’Armor), numéro 3 du secteur avec 1,9 million de porcs commercialisés l’an passé (576 adhérents). Lors de l’assemblée générale du groupement, mardi 19 juin, ses dirigeants ont rappelé qu’il leur faut continuer d’agir en faveur du renouvellement des générations et de la recherche de nouveaux débouchés. « Un tiers de nos adhérents est âgé de plus de cinquante-cinq ans, explique André Bloc’h, directeur, nous installons actuellement entre huit et dix producteurs par an. C’est trop peu. »

Tous les groupements travaillent à renouveler les hommes, avec plus ou moins de succès. Porc Armor Évolution a un avantage. Une partie de ses éleveurs ont constitué au fil du temps vingt-cinq maternités collectives dans lesquelles sont élevées le tiers des truies du groupement. Ils mutualisent l’activité de naissage pour se concentrer uniquement sur le post-sevrage et l’engraissement. Une organisation qui pourrait inciter plus facilement des éleveurs à rejoindre le groupement. Concernant les débouchés, Porc Armor Évolution travaille sur tous les segments du marché, avec une part grandissante des productions sous contrat avec Herta (45 éleveurs) et Fleury Michon pour sa filière J’aime (une cinquantaine).

Le groupement fournit également des animaux élevés sous cahiers des charges spécifiques (porc Armorique pour l’abattoir Bernard, porc Maggiore pour Abéra dans lequel le groupement a des parts). Enfin, Porc Armor Évolution est conscient qu’il faudra prendre en compte la problématique du bien-être animal qui a fait l’objet d’une table ronde au cours de l’assemblée générale.

Les plus lus

rayon viande hachée
Qu’est-ce qui pourrait faire baisser les prix des bovins en Europe ?

Alors que toute l’Union européenne affiche des prix records pour ses bovins, un petit tassement s’est fait sentir en Irlande…

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 16 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

bovins parqués dans une foire agricole en australie
Bovins : en Australie, des abattages massifs et des prix en baisse à cause de la sécheresse

En Australie, les éleveurs sont contraints par la sécheresse et le manque de fourrage à faire abattre massivement leurs…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 02 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio