Aller au contenu principal

Marketing
Les biscuits croquent les réseaux sociaux

Les internautes sont bavards et n’hésitent pas à partager leur ressenti et leurs coups de cœur sur les réseaux sociaux. Selon une étude Digimind sur les biscuits, publiée cet été, les marques peuvent en jouer et gagner rapidement des abonnés.

Une étude publiée cet été par Digimind dresse le tableau de l’activité des marques de biscuits sur les réseaux sociaux. Le cabinet a étudié dix marques françaises et six marques internationales sur une période allant du 3 juin au 3 juillet. Pendant ce laps de temps, ce sont près de 12 300 messages en conversation spontanée (earned media) qui ont été postés par les internautes français, tandis que 13 millions d’interactions avec les comptes des marques sur Facebook, Twitter, Instagram et Youtube (owned media) ont été recensées.

Partager des recettes

Sur les dix marques françaises étudiées par Digimind, St Michel et Granola se détachent du lot, avec respectivement 25 % et 24 % de conversations spontanées. Suivent BN (14 %), Michel et Augustin (12 %) et Pépito (8 %). Lorsque l’on inclut les marques internationales, c’est Oreo qui rafle la mise avec 59 % des conversations en français, devant Kinder Bueno (21 %) suivi de St Michel (4,03 %).

Les utilisateurs de Twitter sont les premiers à parler de biscuits, avec 54 % des conversations, devant Facebook (20 %), Instagram (18 %) où ils partagent des photos voire des vidéos qui peuvent permettre aux marques d’étudier les habitudes de consommation. Près de 30 % des conversations au sujet des biscuits consistent à partager des recettes, souvent en image. Les plus partagées sont celles de glaces maison, de cakes et de tiramisus.

C’est grâce à leur présence dans de nombreuses préparations qu’Oreo et Kinder Bueno se taillent la part du lion dans les conversations. Oreo est ainsi un ingrédient de 8 des 16 recettes les plus partagées (cheesecake Oreo, brownie Oreo) devant Kinder Bueno et ses 6 recettes (layer cake Kinder Bueno par exemple). Aux 15e et 16e places, des recettes du tiramisu Granola et du tiramisu aux galettes St Michel. Ces recettes sont surtout partagées sur Facebook et Instagram.

Le reste des conversations est consacré par exemple au goût des biscuits (25 %), aux moments de consommation (près de 20 %) et aux nouveautés (environ 10 %). Les utilisateurs n’hésitent pas à interpeller les marques, par la mention du compte (21 %) ou à inclure des hashtags (43 %). Pour une entreprise agroalimentaire, la veille sur les réseaux sociaux permet d’identifier les usages de ses clients, de cerner les influenceurs qui diffusent les recettes, mais aussi de communiquer avec ses amateurs.

Susciter les interactions

Les marques possèdent leurs pages et leurs communautés. Granola se distingue avec 938 000 abonnés sur les différents réseaux sociaux. Pour sa campagne « on ferait n’importe quoi pour un Granola », Granola a engrangé 2,4 millions de vues sur Youtube, le record parmi les marques étudiées et 2,1 millions de vues sur Facebook. C’est aussi grâce à leurs chaînes Youtube que Mikado et Kinder Bueno affichent le meilleur taux d’interactions. Michel et Augustin se distingue sur Twitter et Instagram tandis que la très créative story Instagram de St Michel autour de sa galette a permis à la marque centenaire de gagner rapidement des abonnés.

L’alimentation très présente dans les conversations

L’alimentation est la cinquième catégorie déclarée la plus regardée sur Youtube, devant les jeux vidéo ou la beauté. 40 % des utilisateurs de Facebook et 38 % de ceux d’Instagram visionnent du contenu consacré à l’alimentation. L’an dernier, ce sont près de 22,1 millions de tweets sur l’alimentation qui ont été émis en France, et l’émoji gâteau a été partagé 341 000 fois, derrière celui de la pizza (382 000). La moitié des 18-24 ans partage des photos de plats sur Internet et 30 % des internautes français donnent leur avis sur les marques et les produits alimentaires, un chiffre qui monte à 39 % pour les 18-35 ans. Selon Digimind, « les médias sociaux sont de forts vecteurs d’influence au cours du parcours d’achat et lors de la consommation ».

Les plus lus

Vaches dans la prairie
Comment vont évoluer les coûts de production de la viande bovine en 2024 ?

Si les prix des gros bovins restent élevés, ils ne sont pourtant toujours pas rémunérateurs pour les éleveurs. Les coûts de…

Cotation du porc en  Allemagne, Production, classe E en €/kg
Porc : un marché en manque d’impulsion à la veille de Pâques 

Le marché du porc européen manque de tonicité à l’approche de Pâques.  

en arrière plan, une étable avec des vaches noir et blanche. Au premier plan, un chercheur en combinaison intégrale avec un masque de protection.
Grippe aviaire : ce qu’il faut savoir de la contamination humaine par des vaches

La situation sanitaire autour de la grippe aviaire inquiète aux États-Unis. Des vaches malades ont à leur tour contaminé un…

vue de haut, une carte de France dessinée avec du blé, du beurre, des oeufs, de la viande, du fromage, des pommes, des tomates, du soja, du saumon
Souveraineté alimentaire : quelles sont les fragilités françaises ?

Un rapport du gouvernement évalue la souveraineté alimentaire de la France et dévoile des zones de fragilité préoccupantes.…

infographie objectifs de la loi Egalim
Que mangent les enfants à la cantine, et qu’en pensent-ils ?

Les menus servis dans les cantines scolaires ne sont pas, en moyenne, conformes aux objectifs de la loi Egalim selon un…

bouverie en abattoir
Vidéo L214 chez Bigard : le ministère remet le contrôle vidéo en abattoir sur la table

L214 a diffusé une enquête filmée dans l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (Côte d’Or), lors d’abattages halal. Le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio