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Les armées s’investissent dans Restau’Co

Des standards de nutrition se mettent en place, rapporte le SCA.
© © SCA

Le service qui supervise la restauration des armées veut participer à la vie commune dans Restau’Co : partager des responsabilités, suivre les courants de consommation et valoriser ses personnels.

Le mercredi 29 mars 2017, Bernard O’Mahony, directeur central adjoint du service du commissariat des armées (SCA), signera avec Éric Lepêcheur, président de Restau’Co, un protocole relationnel entre son administration et l’organisation. Le SCA comprend le centre d’expertise de la restauration et de l’hébergement interarmées (Cerhéia), qui pilote la production des 37 millions de repas annuels dans les 354 restaurants des armées de Terre, de Mer et de l’Air sur le territoire national, et outre-mer. Jean Le Roch, directeur adjoint du Cerhéia, estime que le commissariat des armées a autant à recevoir qu’à apporter au réseau. « C’est un acteur majeur de la restauration collective, qui intervient en temps stable ou de crise », expose-t-il. « Nous connaissons la remise en cause du “repas, assis, à table”. Nous sommes aussi pour valoriser les produits français, fournir une alimentation de qualité, traçable, respectueuse de l’environnement, pour valoriser les circuits courts, dans la mesure de nos contraintes économiques. Nous consommons Bleu-Blanc-Cœur », assure Jean Le Roch.

Le SCA a le souci particulier de pouvoir assurer le reclassement des personnels militaires au profit des autres structures de restauration autogérée. Ils sont chaque année plusieurs centaines qui doivent quitter l’armée après quatre à quinze ans de service. « Ces gens ont des compétences techniques, un comportement fiable », argumente-t-il, expliquant : « nous voulons fluidifier les transferts entre les services de restauration des armées et les professionnels de la restauration collective ou de l’agroalimentaire. »

Le responsable fait part d’un « important travail de standardisation » entrepris par le commissariat des armées l’an dernier. Des standards d’accueil, d’information et de nutrition se mettent en place. « Ces standards sont spécifiques aux convives et personnels de services, qui sont avant tout des militaires mobilisables. Les méthodes et exigences sécuritaires sont particulières », développe Jean Le Roch. Un Trident est décerné depuis octobre aux restaurants ayant atteint le premier palier de standardisation. L’objectif est que l’ensemble des restaurants du territoire national atteigne ce palier cette année.

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