Aller au contenu principal

Les amidonniers veulent mieux toucher le consommateur

Les amidonniers français tiennent à rester un maillon essentiel de la chaîne alimentaire. Et pour cela être mieux reconnus des consommateurs.

Les amidonniers transforment du blé, du maïs, de la pomme de terre et du pois en différents extraits dont l’amidon (37 % du volume vendu), qui peut être natif ou modifié. Ceux-ci sont essentiellement vendus à des industries non alimentaires, les débouchés du carton d’emballage et du papier recyclé étant en pleine croissance. Pour autant, les amidonniers français souhaitent que les consommateurs soient mieux informés de ce que les amidons représentent.

Des ingrédients simples, utiles sur le plan culinaire

« Les industriels et distributeurs doivent rappeler que ce sont des ingrédients simples, utiles sur le plan culinaire, sans OGM », a considéré Marie-Laure Empinet, présidente de l’Union des syndicats des industries des produits amylacés et de leurs dérivés (Usipa), avant d’ouvrir l’assemblée générale de son organisation le 1er octobre à Paris. L’industrie française hydrolyse un volume croissant d’amidon sous forme de maltodextrine, famille de molécules à forte valeur ajoutée, aux vertus digestives et hydratantes. Depuis 2012, la part des maltodextrines dans les volumes français vendus s’est accrue de 8 % à 12 %. La France produit les trois quarts des maltodextrines vendues dans l’UE. Les sirops de glucose représentent 43 % du volume produit, destiné aux pâtissiers, confituriers, confiseurs…

Le plan protéines attendu

Les amidonniers français produisent aussi des protéines végétales, dont du gluten (8 % du volume vendu). Ils en vendent un volume croissant aux fabricants d’aliments pour animaux de compagnie et pour élevages de poissons (60 % du gluten). En revanche, le débouché de la filière boulangère et pâtissière (36 % du gluten) se réduit d’année en année : de 30 % depuis 2012 et de 8 % entre 2017 et 2018. Cette production protéique complète celle des coproduits céréaliers pour l’élevage. L’Usipa attend beaucoup du « plan protéines » national visant à couvrir les besoins de l’élevage français en protéines. Elle est aussi demandeuse de moyens de recherche pour augmenter l’utilisation de protéines végétales en alimentation humaine.

Les plus lus

vache laitière devant une mangeoire de paille
L’écart de prix entre les vaches Lait et Viande n’a jamais été aussi bas qu’en mai 2025

Les prix moyens des gros bovins ont continué d’augmenter en semaine 25, mais, cette semaine, sur les marchés, on note un…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 30 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

poules rousses en volière
Prix des poules de réforme – Cotation réalisée le 20 juin 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

pistolet étourdissement en abattoir
Crise des abattoirs : que retenir du rapport de la mission parlementaire ?

La Commission économique de l’Assemblée nationale a lancé une mission d’information sur les problématiques économiques de l’…

poule rousse dans un champ vu de prés
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 6 juin 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Une carte de l'Europe dessinée en nuggets de poulets, wings, cuisses de poulet
Le prix du poulet dépasse 1 400 €/t en Pologne, tensions en Europe

Le marché du poulet en Europe accuse le manque d’offre liée à l’épidémie de grippe aviaire en Pologne, d’autant plus que l’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio