Le point sur les contaminations à l’oxyde d’éthylène
La crise sanitaire de l’oxyde d’éthylène, survenue à l’automne 2020 dans l’Union européenne, s’estompe. Cependant, sa gestion par les autorités sanitaires soulève nombre de questions.

Au nom de la réglementation européenne générale, si une matière première contient de l’ETO – c’est-à-dire la somme de l’oxyde d’éthylène et du 2-chloroéthanol, exprimé comme oxyde d’éthylène – au-dessus de la limite maximale de résidus (LMR), elle est non conforme. Quelle que soit sa quantité intégrée au produit fini, ce dernier est retiré de la vente et rappelé. Il en est de même si cette matière première est issue d’un lot se révélant non conforme.
En l’absence d’information sur la matière première, le produit fini est analysé. S’il dépasse la LMR, il est rappelé et retiré de la vente. Si c'est inférieur, il est juste retiré.
S’agissant du bio, l’UE impose de se référer à la limite de quantification, sans donner de valeur absolue. Or, cette limite technique varie selon le laboratoire et l’échantillon.